Dégradation du secteur du tourisme à Paris, qui caracole en tête des destinations les plus fréquentées au monde, entre un marché rendu de plus en plus concurrentiel par les politiques agressives de nouveaux entrants et une offre parisienne qui, à bien des égards mériterait d'être optimisée (sécurité, capacités hôtelières, accueil...). La capitale pourrait rapidement voir ses positions menacées.

Questionnements, à la veille du salon de l'agriculture 2015, sur la pertinence du modèle agricole français, suite à son déclassement au niveau mondial et face à la concurrence montante des exploitations industrialisées d'Europe de l'Est et des pays émergents notamment. Une agriculture familiale et patrimoniale, héritée des années 1960, qui doit se réinventer et muter, au-delà même des problématiques de taille, pour devenir plurielle et trouver les modèles économiques adéquats pour répondre aux nouveaux enjeux commerciaux, compétitifs et environnementaux de notre époque.

Rencontre en février 2015 avec Xavier Beulin, président de la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricole (FNSEA), qui analyse le déclin de l'agriculture française, qui, après avoir été longtemps numéro deux mondial derrière les Etats-Unis, ne figure plus qu'au cinquième rang derrière l'Allemagne, les Pays-Bas et le Brésil. En cause : le poids des charges, l'excès de normes instaurées par la France et la très forte compétitivité des pays voisins européens qui sont entièrement tournées vers la recherche de la performance économique.

Analyse, en mars 2015, du retard pris par la France en matière de digitalisation de l'économie. En cause, la non émergence d'opérations de grande envergure en matière de cloud. Le défi à relever : disposer d'infrastructures nationales nécessaires à la dématérialisation des réseaux et au stockage des données massives. Des réseaux de facture made in France auraient été le gage de la sauvegarde de l'information économique stratégique du pays et de l'acquisition d'un leadership technologique valorisable sur le marché européen du cloud.

Les entrepreneurs ont trop tendance à considérer les réglementations comme l'ennemi de l'innovation et du progrès.

Décryptage de la chute de trois groupes industriels français, anciens champions du Top 500 mondial de "Fortune" : le constructeur ferroviaire Alstom, le producteur d'énergie nucléaire Areva et l'équipementier en télécommunications Alcatel-Lucent. D'anciens symboles de la puissance industrielle française qui se sont subitement transformés en symptômes de sa formidable vulnérabilité, en moins d'une décennie. Si Areva est quasiment en faillite aujourd'hui, les deux autres sont quasi cédés à des entreprises étrangères, américaine et finlandaise.

Focus, en novembre 2015, sur la situation paradoxale de l'industrie indienne. La robotique est la planche de salut de l'économie nationale. Afin de maintenir la compétitivité, les entrepreneurs indiens trouvent dans la robotisation (2100 robots industriels ont été achetés en 2014 et leur nombre devrait tripler d'ici à 2018) une solution pour maintenir la productivité dans un contexte de réglementation du travail trop peu favorable aux industriels.

Le nouveau président de la commission des marchés financiers du Cameroun arrive dans un contexte de crise entre le régulateur et les sociétés de Bourse. Sa mission : relancer un secteur atone.

Le pétrole de schiste américain est le premier concerné par la suite des événements.

Zoom sur les fragilités de la Zone euro, et de sa monnaie unique, l'Euro, à l'heure des discussions sur les répercussions de l'éventuelle sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne. La Zone euro et l'Euro présentent deux failles structurelles : des situations financières divergentes entre les pays membres et le manque d'autorité politique, entraîne une hétérogénéité croissante. Dans ce contexte, l'Euro représente un marché des changes fixes et un facteur de récession dans la course à la compétitivité-coût entre les 19 Etats membres.

Les entreprises chinoises désirant acquérir des sociétés occidentales reçoivent un traitement de faveur, le contraire n'est pas vrai.

Après Londres et Berlin, c'est au tour de Paris de rêver d'un pôle mêlant recherche et entreprises. Le projet Paris capitale numérique devait s'installer dans le 13e arrondissement. Avant de s'étendre à toute l'Ile-de-France.