Sur la parité hommes-femmes, le Pacs, la réforme de l'enseignement et surtout l'économie, ils défendent des positions qui ne sont pas celles de la gauche au pouvoir...

Dédaccords sur le mouvement des chômeurs et sur l'expulsion des étrangers en situation irrégulière, fronde des communistes et des Verts... Les fissures s'élargissent au sein de la "gauche plurielle"...

Des ultras ? Non, des militants. Aux marges de la "majorité plurielle", ils continuent leur lutte en faveur des exclus, des sans-papiers, des SDF. Ils ne combattent pas Jospin. Ils l'aiguillonnent.

En quoi consistent précisément les réticences de la gauche française vis-à-vis de la mondialisation ? Si l'on y retrouve une manière de se distinguer de la droite libérale, elle traduit aussi un flottement doctrinal ancien vis-à-vis du capitalisme et une tentation plus récente de céder à un pessimisme social qui ne voit plus d'opportunité à saisir dans les transformations de notre temps.

Lang ? L'appareil du PS n'en veut pas. Badinter ? Il a dit non. Alors qui, après l'échec de Rocard et le fiasco de Delors ? Mitterrand, qui se dit persuadé qu'un socialiste sera présent au second tour, veut un "fidèle"... Histoire secrète d'une semaine très mitterrandienne.

C'est la première consultation nationale depuis le KO socialiste de mars 1993. Paradoxe : l'opposition profitera de l'érosion du balladurisme mais risque de perdre des sièges. Explication.

La défaite de la gauche française lors de l'élection présidentielle et, à un moindre degré, lors des élections législatives du printemps 2007 a sanctionné son absence de vision, de projet et de programme.

Dans "La gauche survivra-t-elle aux socialistes" et "A la recherche de la gauche perdue", le nouveau directeur du "Monde" et le trésorier du Parti socialiste expliquent pourquoi, à leurs yeux, le bout du tunnel est en vue.