Gaz, électricité, café, blé, tournesol, colza : le cours de plusieurs matières premières s’infléchit depuis plusieurs mois. Les distributeurs, soutenus par Bercy, mettent la pression sur les industriels de l’agroalimentaire pour qu’ils reviennent à la table des négociations. Lesquels expliquent que la baisse ne peut pas être aussi rapide que la hausse… Données chiffrées. Graphiques.

L'inflation et la hausse des taux d'intérêt rebattent les cartes. La hiérarchie des placements, en termes de performance réelle, s'en trouve bousculée. Revue de détail. Sommaire. Livrets bancaires : de nouvelles hausses de taux en août. Assurance-vie : la revanche des unités de compte sur les fonds en euros. Obligations d'État : Au moins 4 % de rendement brut. Actions : la prudence persiste malgré les hausses. Immobilier : des prix en baisse. Non-côté : il conserve son attractivité malgré une baisse attendue de son rendement. Or : toujours plus haut ! PER : pour une retraite dopée.

Sous le choc de l'inflation et de l'évolution de la consommation, et en anticipant la loi Descrozaille, les enseignes font des choix dans les rayons. Elles revoient à la baisse la présence des marques nationales au profit de leurs marques propres. Pourquoi ? Comment ? Jusqu'où ? Détails. Pas de chiffres.

Après avoir réuni distributeurs et industriels les 30 et 31 août, Bruno Le Maire annonce un texte dans le projet de loi de finances pour avancer le début des négociations. Les parties s'engagent aussi sur des baisses ou maintiens de prix sur 5 000 produits. Détails. Quelques données chiffrées.

Cet hiver, sous la pression d'un gouvernement en quête de baisse de prix, distributeurs et fournisseurs devraient clore les négociations dès la mi-janvier, plus tôt que tous les ans depuis 2005. Alors qu'une réflexion va être menée sur le bien-fondé de la réglementation qui les fixe, LSA a sondé les professionnels sur le maintien ou non de dates butoirs. Pas de chiffres.

Au coeur des débats qui animent la course à l'élection présidentielle du 22 octobre, la situation économique du pays fait ressurgir le spectre d'une crise sociale majeure.

Ramenée au 15 janvier par un projet de loi à article unique qui sera discuté au Parlement en octobre, la date de fin des négociations ne résout pas les problèmes de fond. Réunis à Paris par LSA, les ténors de la grande distribution et de l'industrie ont échangé sur le sujet. Quelques données chiffrées.

Le délégué général de la FCD revient sur le projet de loi révisant la date des négociations commerciales, mais aussi sur les relations entre distributeurs et industriels, sur l'inflation et sur le rôle de l'organisme qu'il dirige. Peu de chiffres.

Selon le bilan de l'année réalisé par NielsenIQ, que "LSA" vous révèle en avant-première, l'inflation, qui s'est maintenue à un niveau élevé en 2023 ( + 12,2 %), reste la première préoccupation des Français. Nos compatriotes sont de plus en plus nombreux à être fragilisés par la situation économique, avec des arbitrages qui ont gagné les classes moyennes supérieures. Résultat : un moral en berne, qui se traduit par une consommation en articles achetés (UVC) en recul de 1,7 % par habitant, plus marqué autour des grandes villes et dans les familles nombreuses.

Malgré ses bons résultats économiques, le président Biden est actuellement donné perdant dans les sondages face à Donald Trump. C'est le signe que l'inflation continue de peser sur le moral des électeurs et, surtout, que l'Amérique est profondément déprimée.

En "première ligne" durant la pandémie de Covid-19 il y a 4 ans, ceux qui travaillent aux caisses et dans les rayons des enseignes de la grande distribution sont aujourd'hui aux premières loges d'une société bousculée par la guerre en Ukraine, la hausse des prix de l'énergie et le retour de l'inflation. Ce numéro du "1" s'intéresse à cette France des supermarchés où s'expriment les angoisses d'un pays rongé par la question du pouvoir d'achat.

Le prix de la fève de cacao explose sur les Bourses mondiales à cause d'une dernière récolte fortement déficitaire. Mécaniquement, cette flambée va s'étendre aux produits finis dans les prochains mois et se répercuter sur les prix au détail en 2025. Données chiffrées.