Il y a deux mille ans, les enfants jouaient comme ceux d’aujourd’hui. En bois, en os ou en terre cuite, leurs figurines d’animaux, leurs dés et leurs hochets auraient tout à fait leur place dans nos magasins moderne

Le Parc archéologique du Colisée vient d’ouvrir au public l’une des zones les plus fascinantes et les moins étudiées de la Rome antique. En effet, après plusieurs années de fouilles et de recherches menées par une équipe de l’université de La Sapienza sous la direction par Domenico Palombi, les Horrea Piperataria, ces mythiques « entrepôts d’épices égyptiennes et arabes », sont désormais accessibles à la visite. Mis au jour sous le sol de la basilique de Maxence, ils promettent un voyage au coeur de la pharmacopée méditerranéenne.

À Tivoli, près de Rome, l’empereur Hadrien (117-138) s’est fait construire une propriété monumentale, unique en son genre, à la fois lieu de pouvoir et de loisirs, et qui fascine par ses mystères.

La Rome impériale voit les liens sociaux se nouer en diverses occasions. Les fêtes en font bien évidemment partie. Il y avait celles, immenses, organisées par le pouvoir politique, au cours desquelles la foule était invitée à l’acclamer et à le légitimer. Mais d’autres, souvent plus modestes, animaient le quotidien des habitants ordinaires. Comment l’archéologie et l’étude des textes anciens nous permettent-elles de mieux les connaître ?

Signe de jeunesse et de bonne santé, la beauté du teint était, à Rome, un ingrédient essentiel de la beauté féminine. Les matrones apportaient à l’entretien de leur peau un soin méticuleux. Quitte à l’enduire de substances qui nous paraissent aujourd’hui bien exotiques !

Instrument de mesure, objet décoratif, dé troué... ou accessoire rituel ? Pour l'instant, nul n'a encore percé les secrets du dodécaèdre romain, vieux de plus de 1600 ans.