Nicolás Guillén (Camagüey 1902 - La Havane 1989), poète cubain. C'est un des plus grands poètes cubains du XXe siècle, métis, fils d'un imprimeur, après son bac en 1920 il fit des études de droit pendant un an, et devint avocat, puis journaliste. Sa poésie parle du métissage, du respect de l'autre, du refus de l'injustice, de l'impérialisme et de la colonisation. On lui reconnaît généralement d'avoir inventé, sous l'influence de la négritude francophone et de la "Harlem Renaissance" New Yorkaise, une poésie d'inspiration africaine et antillaise du nom de "negrismo", tout particulièrement dans ses premiers recueils de 1930 et 1931, "Motivos de Son" et "Songoro Cosongo". Mais les thématiques africaines sont loin de résumer toute son oeuvre, qui est plus généralement tournée vers la question de l'identité cubaine, l'engagement aux côtés des régimes communistes et le rejet de l'impérialisme des Etats-Unis. Il s'engagea de plus en plus dans la lutte pour les pauvres et les opprimés, en 1937, il quitta Cuba, puis il s'engagea auprès des Républicains espagnols, durant la Guerre d'Espagne. Après le coup d'état de Batista, en 1952 il s'exila à Paris, puis après la victoire de Fidel Castro, il revint à Cuba, il devint membre du parti communiste, et fut proclamé poète national en 1961. Il obtient le Prix Staline international pour la paix en 1954. Plusieurs de ses poèmes ont été mis en musique par le chanteur Paco Ibáñez, en particulier Soldadito Boliviano, qui est un poème sur la mort de Che Guevara, chanson qui eut un énorme succès en 1969 auprès des jeunes, le Che étant un modèle de révolutionnaire pour la jeunesse en colère de la fin des années 60. in : Wikipédia, 2009-08-31

Pendant 20 ans, l'auteur a cherché à vérifier les faits précis. Il a découvert un homme très différent du personnage légendaire, un homme que Genet s'est employé à masquer derrière ses livres.

Jean-Pierre Giraudoux brosse son autoportrait comme vu dans un miroir à trois faces. Il se considère d'abord à travers le grand écrivain dont il est le fils, ce qui nous vaut d'importantes évocations dans lesquelles Jean Giraudoux, à la fois si clair et si secret, apparaît pour la première fois dans sa juste lumière. Puis dans ses rapports avec Charles de Gaulle, dont Jean-Pierre Giraudoux fut un disciple de la première heure : c'est alors l'histoire d'un enthousiasme, suivi d'une déception totale. Enfin, Jean-Pierre Giraudoux se raconte à son fils, prétexte aux aveux sur lui-même les plus vrais, parfois les plus nus. Le Fils : un livre amer et tendre, désinvolte et profond, où l'humour n'est jamais loin, où s'affirme le meilleur Jean-Pierre Giraudoux.

W. Bannour montre la face cachée de l'auteur de "Tartarin" et des "Contes du lundi". Ces pages attachantes font aimer davantage ce méridional qui fut de son temps une gloire du Tout-Paris, qui gagna des fortunes avec ses livres et qui ne fut mal aimé que par les envieux

A mi-chemin du réel et de la rêverie, une promenade littéraire à travers les jeunes années de Pierre Sansot. (Livres hebdo : livres du mois, 4, 2003)

Orphelin trop jeune, projeté des chasses dans la plaine de Beauce à d'autres chasses, horriblement humaines celles-là, dans les tranchées de la Première guerre mondiale, l'auteur de la "Grande meute" éprouve dans ces épreuves sa vocation d'écrivain. A peine rendu à la vie civile, c'est par la plume qu'il s'illustre et ne cessera plus de le faire au théatre, au cinéma, à la radio, mais surtout dans le roman. Ils sont nombreux à avoir croisé son sillage, de Sarah Bernhardt à Charles Vanel, d'Emile Loubet à Charles de Gaulle et de Geroges Duhamel à Jean Giraudoux...