A la fin du XIXe et au début du XXe siècle, Vienne a été marquée par une période féconde politiquement, scientifiquement et culturellement, ce qui en fait une capitale de la modernité. L'Empire libéral a accordé l'égalité des droits aux Juifs qui affluent dans cette capitale, et s'imposent à l'avant-garde de tous les domaines.

La vie quotidienne entre les deux guerres d'une communauté juive dans un petit village d'Alsace, avec ses particularismes, ses traditions et ses croyances.

La vie de la communauté juive de l'entre-deux-guerres en Alsace. La fin de ce volume annonce l'arrachement au lieu natal, l'errance sans fin et la perte du royaume de l'enfance.

Les Tunes, ce sont les Juifs originaires de Tunisie. Le livre retrace brièvement leur histoire et propose une collection de photographies anciennes réunies par thème (famille, costumes, jeux d'enfant, métiers, vie religieuse, sport, guerres, sionisme, etc.) évoquant la vie quotidienne de la communauté dans la première moitié du XXe siècle.

Ce livre dégage l'image de Rome telle qu'elle ressort des sources juives depuis le temps des Maccabées jusqu'à la fin de l'empire païen, au début du IVe siècle de l'ère courante. Les sources même, dont une faible partie présente un caractère proprement historique, font que ce livre relève de l'histoire des mentalités. A la différence des aperçus fragmentaires de la "vision des vaincus" que l'on peut trouver chez d'autres peuples, la vision juive de Rome, de manière originale et cohérente, comporte une triple dimension, politique, morale et eschatologique. --Ce texte fait référence à lédition Broché .

Fondée sur des archives brésiliennes et étrangères, cette étude rend compte de l'antisémitisme des gouvernements brésiliens entre 1933 et 1948. En effet, différentes circulaires interdirent l'entrée des Juifs au Brésil pendant cette période. L'auteure analyse notamment l'inaction criminelle et l'insensibilité des politiques et des diplomates brésiliens sur la question.

Refusant tout manichéisme, l'auteur montre que le monde arabe fut, pour les minorités, juives notamment, une terre de protection mais aussi de soumission. Il cherche à comprendre comment se noue, sur la longue durée, depuis les racines médiévales jusqu'à la période de la décolonisation, le rapport du monde musulman à la modernité.

S'il n'a pas inventé les « Sémites », Ernest Renan en est sans doute le majeur théoricien au XIXe siècle. Dans sa vision, les Sémites fondent la civilisation occidentale avec les « Aryens », mais ils y apportent uniquement le monothéisme car ils ne possèdent ni mythologie, ni art, ni philosophie, ni raison, ni science. Fondé sur des manuscrits inédits, le livre suit l'évolution sinueuse et contradictoire de cette catégorie capitale de la pensée renanienne, de l'« atelier des langues », où elle se cristallise dans une vision essentialiste, à l'« atelier des religions », d'où elle sort enrichie, en s'ouvrant sur de multiples perspectives philosophiques, religieuses et politiques. Montrant par quelles voies la catégorie rentre dans la construction des préjugés raciaux et comment elle arrive à se libérer, en partie, des contraintes déterministes, l'ouvrage avance une nouvelle interprétation du paradoxe des « deux Renan » – l'« antisémite » et le « philosémite » – que la critique a toujours cherché à comprendre et composer.