Sur Internet comme dans la rue, le mouvement des "gilets jaunes" est exposé à des tentatives d'infiltration venues des extrêmes. Un entrisme qui est facilité par le manque d'expérience militante d'une partie des manifestants.

Soucieux de contribuer à faire émerger des idées en réponse à la crise sociale et politique actuelle, "Philosophie magazine" a organisé sa version du « Grand Débat national », à Lille. Trois philosophes, Fabienne Brugère, Pierre-Henri Tavoillot et Denis Maillard ont accompagné les représentants de la rédaction afin de nourrir les discussions. Ouvert à tous, participatif, souvent fécond, mais aussi tâtonnant, ce débat hébergé par Sciences Po Lille a montré que le public attend une réforme en profondeur des institutions. Et donné quelques pistes.

Dégradation de l'autorité politique. poids croissant des réseaux sociaux. atomisation dela société. faiblesse des corps intermédiaires et opposition en vrille... Le pilotage par temps de colère s'avère désormais plus que compliqué. Sommaire. La France est-elle ingouvernable ? La vie en jaune, c'est sur Facebook. Quand les algorithmes fabriquent l'opinion. Macron et la France réfractaire. "La démocratie libérale s'affaiblit partout", Yascha Mounk, politologue.

La vente du géant français à General Electric est le résultat d'une action coordonnée de la justice et de la multinationale américaines. Frédéric Pierucci, ex-dirigeant d'Alstom qui a passé près de deux ans en prison aux Etats-Unis, en est convaincu. Dans un livre choc, "Le Piège américain", il démontre cette collusion. Avec Jean-Michel Quatrepoint, journaliste spécialiste de l'affaire, il revient sur les dessous de ce rapt. Et il annonce, dans nos colonnes, vouloir faire une offre de reprise à GE des activités nucléaires françaises.

Quelle pertinence accorder au langage artistique quand triomphe la novlangue macronienne et le politiquement correct ? Dans son dernier ouvrage, Isabelle Barbéris analyse comment l'art est devenu une tribune et un tribunal.

Le samedi 17 novembre 2018, « acte I » du mouvement des « gilets jaunes », restera une date dans l’histoire de France.

Le 19 septembre 1914, un mois après le début des hostilités, l'artillerie allemande bombardait la cathédrale de Reims, lieu historique du sacre des rois de France, là même où fut baptisé le premier d'entre eux, Clovis. Le vénérable monument où se déclare un incendie est sérieusement endommagé. L'émotion est considérable. Dès le lendemain la presse se déchaîne tandis que le gouvernement français émet une protestation dénonçant un « acte révoltant de vandalisme ». De quoi aussi convaincre les pays neutres de la justesse de la cause française à l'encontre des Allemands.

L’échec des "printemps arabes" a renforcé les régimes répressifs et les valeurs patriarcales. D’Istanbul à Beyrouth, les femmes sont au premier rang pour réclamer l’application des valeurs universelles d’égalité, de justice et de liberté. Sommaire. Raya, ne t’excuse jamais. Je ne veux plus de ce voile. Indomptable opposition. Touche pas à mes fesses. Victimes de nos "spécificités".

Elle s’habille comme elle veut, dit ce qu’elle pense et défend les droits des Afghanes. A 33 ans, la chanteuse Aryana Sayeed est un défi lancé aux talibans. Menacée de mort, celle qui vit désormais à Londres revient pourtant se produire sur scène à Kaboul et dans le télé-crochet "Afghan Star". Déterminée à se faire la porte-parole du peuple.

Pour ce journaliste qui a travaillé pour WikiLeaks, qu’on aime ou non Julian Assange, qui vient d’être arrêté à Londres, son inculpation aux Etats-Unis est une attaque contre la liberté de la presse. Mais les avis divergent. Pour le "Washington Post", Assange est "tout sauf un journaliste". A Londres, le débat sur l'extradition fait rage.

Indéginistes et décoloniaux grignottent de l'influence en France. Au risque d'imposer le prisme de la "race".

Avocate infatigable de la cause palestinienne, elle a (presque) raccroché les gants pour se consacrer à la valorisation du septième art arabe.