L'humour coïncide d'ordinaire avec les champs de significations de la gaieté, du divertissement, de la liberté et de la cohésion sociale. Sous ce vernis candide et conciliateur, l'humour est pourtant loin d'être une activité humaine dénuée de violence. Alors que certaines productions humoristiques (plaisanteries quotidiennes, stand-up, films, etc.) portent avec elles une violence aisément (re)connaissable, d'autres en couvent une qui se révèle être beaucoup plus subtile, qu'on peine à discerner. À plus forte raison, cette subtilité s'accompagne souvent d'une banalisation des grands systèmes de domination symbolique comme le racisme, l'homophobie, le sexisme, la transphobie, le capacitisme et plus largement le dédain pour les classes populaires. L'imperceptibilité de cette violence liée aux systèmes de domination est parfois telle qu'elle (pré)dispose certains groupes à en user, (re)produisant par cela les conditions de leur propre marginalisation et/ou minorisation. Ce phénomène, Pierre Bourdieu l'a nommé « violence symbolique ». En adoptant cette notion comme outil de travail, et en la revisitant, ce collectif examine les parts sombres de l'humour, sans pour autant négliger sa puissance critique. Composé de réflexions théoriques et d'études de cas, cet ouvrage a pour but de rendre plus perceptibles ces liens qui unissent humour et violence qu'on peine encore aujourd'hui à discerner. 

Dans cet essai écrit au milieu des années 1980, D. Guérin expose sa difficulté à conjuguer militantisme révolutionnaire et homosexualité, témoigne des préjugés dont il a été victime et de son engagement pour l'émancipation des homosexuels et la reconnaissance de leurs droits.

L'hippodrome de Constantinople résume et concentre toute l'histoire de la ville du IVe siècle jusqu'à son incendie en 1203. Les jeux qui s'y déroulent ont une dynamique et une symbolique qui servent à l'expression de tous les affrontements dont le sens peut être politique ou religieux.

Lauteur retrace lhistoire des nombreuses journées commémoratives liées aux guerres en France. Inventées après la défaite de 1870, ces journées de guerre ont émaillé toute lhistoire de la IIIe République puis renaîtront de plus belle avec la Libération et les guerres dindépendance. L'étude montre que ces fêtes de guerre restent lun des piliers du débat politique et historique hexagonal.