Dans les Alpes suisses, sur des pâturages d'altitude qu'aucune route n'atteint, la tradition médiévale de l'estivage perdure. La transhumance, les cloches des vaches, la fabrication de fromage, sont indissociables de l'image bucolique du pays. Alors pour les préserver coûte que coûte face au changement climatique, la Suisse s'organise.

Cette zone humide baignée par le Tigre et l'Euphrate abritait, dit-on, les jardins d'Eden. Elle a survécu aux guerres et à la furie de Sadam Hussein. Mais ses derniers habitants peinent désormais à faire face au réchauffement climatique.

La forêt congolaise abrite les tourbières tropicales les plus vastes de la planète. Récemment mises au jour par les scientifiques, elles stockent de gigantesques quantités de carbone. Mais ce précieux écosystème est aussi une bombe à retardement : encore relativement intact, il est menacé par l'exploitation forestière, la prospection pétrolière et l'assèchement des sols. Sa disparition libèrerait un volume colossal de gaz à effet de serre, aggravant encore de dérèglement climatique mondial.

C'est le grand évènement politique de cet été : la conférence des Nations unies sur l'océan, organisée à Nice du 9 au 13 juin, s'annonce comme un rendez-vous majeur pour tenter de régler les problèmes de surpêche, de pollution plastique, de protection de la haute mer et des grands fonds. Mais derrière cette urgence politique se cache une autre urgence, scientifique : les océanographes et les physiciens ont les plus grandes difficultés à mesurer et à modéliser cette immensité liquide, pleine d'incertitudes et de phénomènes incompris.

Le hameau de La Bérarde s'est retrouvé sous des tonnes de rochers et de cailloux en juin 2024. Comment expliquer un phénomène d'une telle ampleur à cette période ? Des chercheurs ont reconstitué ce scénario digne d'un film catastrophe.

Sorgho, mil, fonio, éleusine, teff, riz africain : les plantes alimentaires qui nourrissent depuis des millénaires des centaines de millions de personnes en Afrique et en Inde nous sont presque inconnues alors qu'elles présentent, outre leurs valeurs gustatives et caloriques, des capacités d'adaptation et de résistance bien utiles face à la raréfaction des pluies, au réchauffement des températures et à l'appauvrissement des sols.

Bactéries et virus oubliés, explosions, cités qui s'effondrent... La fonte du permafrost fait des ravages.

Les deltas cultivent un curieux paradoxe : ils comptent parmi les zones du monde qui sont à la fois les plus densément peuplées et les plus directement menacées par les effets du changement climatique. Historiquement, on sait que c'est avant tout la fertilité des sols qui a attiré les populations dans les deltas. Et c'est la raison pour laquelle ils abritent aujourd'hui une part de la population mondiale bien supérieure à la part des terres émergées qu'ils représentent...

Ce mois-ci, "Science et vie junior" vous propose de prendre un peu de hauteur avec une aventure à couper le souffle !

C'est une première. De mars à août 2018, deux photographes ont effectué un périple épique tout autour du cercle polaire, où le réchauffement climatique se fait cruellement sentir. Un grand tour du Grand Nord qui apporte un éclairage unique sur l'un des enjeux majeurs de ce siècle.

Des chercheurs français et italiens ont arpenté des contrées inexplorées du Grand Sud pour ramener des données inédites et comprendre les effets du réchauffement climatique sur le continent glacé. Un défi logistique à haut risque, dans des conditions hostiles (-20. C) et en total autonomie.

Bienvenue à Pleistocene Park ! Depuis 25 ans, deux chercheurs russes font revenir toute une faune préhistorique en Sibérie. Leur but ? Faire renaître les vastes steppes et ralentir le réchauffement de cette région.