Avant de tourner autour du monde, Isabelle Autissier a tourné en rond à l'école. Trop abstrait, l'enseignement l'ennuyait. Elle n'avait qu'une idée en tête : mettre les voiles...

Il ne faut plus avoir peur des jeux vidéo. Pour une trentaine de cas d'addiction, des millions de jeunes développent leurs compétences en management, ou apprennent à mieux se positionner dans l'espace, manette ou souris en main.

Après la critique de l'offensive du néolibéralisme sur l'enseignement public, le mouvement social tente de passer de la logique d'opposition à celle de proposition.

A quelle culture le système scolaire doit-il initier les jeunes ? Entre les excès de l'élitisme des humanités et la facilité des références populaires, cinq personnalités débattent sur le rôle de l'école dans l'acquisition d'une culture commune.

L'étymologie des mots usuels dans le domaine de l'éducation réserve parfois quelques surprises. Mais son étude permet, le plus souvent, de retracer l'histoire même de l'enseignement.

A la "troisième révolution industrielle" qui intervient maintenant, il convient de répondre par l'adoption d'un nouveau contrat social qui sera, à cette nouvelle ère, ce que l'Etat providence fut à l'époque industrielle...

Tout le monde s'accorde pour dénoncer la misère et reconnaître que son éradication devrait aujourd'hui constituer une priorité absolue.

Le pouvoir agit par la contrainte. L'autorité, elle, impose par le respect. Dans le sens courant, le mot « autorité » désigne un certain type de pouvoir reconnu comme légitime. Lorsque l'on dit d'un enseignant qu'il « a de l'autorité », c'est qu'il sait se faire respecter. Lorsqu'une personne « fait autorité » dans son domaine -scientifique ou professionnel-, on suppose que ses compétences sont reconnues de tous. Naguère l'autorité politique semblait aller de soi. Elle reposait sur un ordre fixé par les dieux, la tradition ou tout simplement la nature des choses.

Les débats récents sur la réforme du collège ont mis en lumière un mal scolaire français : l'ennui en classe. Pour le sociologue François Dubet, la tradition autoritaire du système éducatif a transformé l'élève en une "cire molle". Et pas seulement les cancres !

Il est permis d'obéir ! Pour Daniel Marcelli, l'obéissance ne doit cependant pas reposer sur la soumission mais sur un lien de confiance qui permet à l'enfant de se construire.