Dans le sillage de Thomas Piketty, le trentenaire Gabriel Zucman, chercheur à Berkeley, cosigne avec son compatriote Emmanuel Saez un livre sur le triomphe des inégalités aux Etats-Unis. Et s’impose comme un des cerveaux influents de la gauche américaine.

Vu d’Israël. Ce pays du Golfe, qui vient de signer un accord de normalisation avec l’Etat hébreu, subit un véritable marasme économique. Et voit ses réserves de pétrole et de gaz s’amenuiser.

Au fur et à mesure que se déroulent les réformes, le groupe de chercheurs qui a bâti le programme du candidat prend du champ.

Les journalistes d'"Alternatives économiques" se sont associés à des experts de la bande dessinée pour illustrer à leur manière les termes du jargon économique. Sommaire. Les actifs échoués. L'aléa moral. Les asymétries d'information. Dans le bestiaire de la finance. La bulle spéculative. Le capital humain. Le capital social. Le concours de beauté. La dépendance du sentier. La destruction créatrice. Le dilemme du prisonnier. Le dividende démographique. L'effet cicatrice. L'effet rebond. L'effet tunnel. L'effet Veblen. L'élasticité-prix. Les esprits animaux. Les externalités négatives.

Si les fauteurs de guerre ne sont pas d'abord motivés par l'appât du gain, les conflits et les conquêtes, coloniales singulièrement, n'en sont pas moins l'occasion de considérables profits pour tous le affairistes à l'affût. Qu'il s'agisse de mettre la main sur des ressource naturelles, de soumettre au travail forcé de populations occupées, ou simplement de spéculer sur les biens devenus rares, des rapaces avancent toujours dans le sillage de la troupe, comme le montrent les exemples, anciens ou plus récents, et sous toutes les latitudes, rassemblés dans ce numéro.

Le confinement a provoqué de nombreuses réflexions sur les changements souhaitables dans nos modes de vie. Associations, ONG, intellectuels... Les initiatives ont jailli de toutes parts. Quel est leur avenir ?

Dès le début des années 1990, ce prix Nobel français d'économie a dénoncé les méfaits du libre-échange. Mais l'élite académique et médiatique n'a pas pris son génie au sérieux. Dommage !

Sacré capitalisme, il se renouvelle à chaque crise. Mais le voilà aujourd'hui réduit à sa forme la plus spéculative. Plus que les dégâts sur les sociétés, ce sont ceux qu'il cause sur l'environnement qui semblent désormais cristalliser l'animosité à son encontre. Le temps d'un nouvel anticapitalisme est-il venu?

Dans le cadre de son Plan en faveur du commerce de proximité, de l'artisanat et des indépendants de 2020, le gouvernement a annoncé la création de cent foncières pour sauver les 80 000 commerces en centre-ville des villes moyennes fortement impactés par le confinement, avec une baisse de CA estimée à 30% minimum. Appuyé financièrement par la Banque des Territoires, ses 306 millions d'euros apportés aux budgets des futures foncières et 500 millions d'euros de prêts, il va falloir aussi compter sur les investissements privés, par les occupants des locaux par exemple. Quelques données chiffrées.

Alors que le petit commerce offre les meilleures garanties sanitaires, le gouvernement persiste à privilégier la distribution à grande échelle, au risque d'éradiquer un pan essentiel de l'économie. Incompétence ou idéologie ?