La démocratie a engendré un monde d'hédonisme et de consumérisme, une société aux dégâts écologiques et sociaux auxquels s'ajoute une tendance à la dépression. Car si l'hyperconsommation prend en charge le bonheur matériel, elle échoue à accomplir l'épanouissement psychique de l'être humain. La démocratie, parce qu'elle est libérale, fait les frais de cette ambition déplacée.

Dans cet essai, Marielle Macé explore les styles de vie comme autant de manières d’habiter le monde, de le penser et de le transformer. Elle propose une véritable stylistique de l’existence, où le style n’est pas un ornement mais une forme de vie. La littérature, en tant qu’art du style, occupe ici une place centrale : elle devient un laboratoire sensible où s’inventent et se critiquent des façons de vivre. À travers les gestes, les allures, les rythmes et les voix qu’elle fait entendre, elle permet d’interroger les normes, de faire émerger des possibles, de défendre ou de contester des manières d’être. Un essai majeur qui relie puissamment la critique sociale et les formes littéraires, et invite à lire les œuvres comme autant d’engagements existentiels. .............................................................................................................................................................................................................. Marielle Macé, CNRS, est notamment l'auteur d'un ouvrage très remarqué et qui fait autorité : Le temps de l'essai (Belin, 2006).

Numéro consacré aux tensions entre les concepts d'altérité et d'égalité qui font écho aux conflits entre universalisme et relativisme. Les auteurs plaident pour une conciliation entre les deux et pour la reconnaissance des différences entre les cultures, les identités, les sexes, les genres ou encore les individus tout en reconnaissant une commune humanité. ©Electre 2023

Une analyse des rapports sociaux fondamentaux qui définissent l'architectonique d'une société. L'auteur examine les théories de trois grandes figures de la sociologie (Tocqueville, Marx et Durkheim), examine trois études de cas (Aborigènes, féodalité et société moderne), puis montre l'importance des notions de dépendance et d'indépendance pour comprendre les invariants des structures sociales. ©Electre 2023

Protestations, manifestations, émeutes, grèves, défiance… Depuis des années, la colère monte, les peuples ne cessent de rejeter l'autorité. Les raisons en sont connues : aggravations des inégalités, dégradations des conditions de travail, recul des services publics… Mais la violence avec laquelle elle se manifeste est inédite car exprimée par un sujet nouveau : l'individu tyran. Un être ultra-connecté, replié sur sa subjectivité et ses intérêts, capable en un clic de mettre le monde à ses pieds et dès lors persuadé d'en être l'unique centre. Et si les crises économiques renforcent l'impression d'être dépossédé, la technologie augmente celle d'être tout-puissant. Une combinaison explosive, qui signe l'effondrement de notre monde commun.Un essai à lire d'urgence. Le Monde des livres.C'est la qualité philosophique d'Éric Sadin de prendre au sérieux l'expérience numérique. Philosophie magazine.Une analyse décapante qui sonne comme un électrochoc. Les Échos.

Un recueil de contributions portant sur la problématique de la confiance dans tous les domaines de la société : politique, justice, médias, santé, sécurité civile, humanitaire, entre autres. Les contributeurs explorent les mécanismes qui mènent les citoyens à la défiance et étudient les processus permettant d'atténuer les facteurs de dégradation. ©Electre 2024