Avec "1994", le journaliste et romancier Adlène Meddi signe la grande fresque des années de terrorisme islamiste.

Gardienne des institutions et du pouvoir depuis l’indépendance, l’Armée nationale et populaire (ANP) a su défendre le statu quo malgré la grande mobilisation populaire de 2019. Après un éphémère printemps qui aurait pu déboucher sur une transition démocratique, l’heure est à la répression ciblée et au muselage des opposants. Mais les problèmes structurels, notamment économiques, demeurent.

Longtemps considérée comme une forme abâtardie de l’arabe classique, la darija a acquis ses lettres de noblesse à la faveur de l’engouement d’une jeune génération franco-algérienne pour cette langue.

L'ex-ambassadeur publie "France-Algérie, le double aveuglement" (éditions de l'Observatoire). Pour "Marianne", le diplomate, lui-même cible d'Alger, parle sans détour de la position française à l'égard du régime d'Abdelmadjid Tebboune.

C'est dans les liens personnels entre les deux présidents que l'on peut lire l'état fluctuant des rapports entre l'Hexagone et son ancienne colonie. L'heure est à la détente.

Les tensions entre la France et l'Algérie font apparaître différents clans au sein même du gouvernement, tandis que le président joue sa propre partition.

Opposants agressés, élus intimidés... Le conflit diplomatique entre les deux pays s'accompagne d'une offensive des agents de renseignement d'Alger en France. Sommaire. France-Algérie : derrière la crise, la guerre des espions. Soixante ans de coups tordus et de petits arrangements entre initiés. Assassinats ciblés : révélations sur les opérations "homo". Faux prince turc et vrai infiltré au Quai d'Orsay. Un Rainbow Warrior sous la présidence de Giscard ? Comment la France de Mitterrand a couvert le coup d'Etat anti-islamistes. Du KGB à Poutine, les espions algériens sont restés à bonne école.

Le mur de la colonisation ! Il obscurcit tout. Au point parfois d'oublier que cette partie du monde a existé bien avant celle-ci et subi les avanies des conquêtes, guerres et autres massacres inhérents à la "bonne marche" du monde.

L'Algérie a acquis son indépendance il y a plus de soixante ans. Paradoxalement, comme en témoigne la grave crise qui vient d'intervenir, les relations avec la France sont plus tendues qu'elles ne l'étaient en 1962, après une "guerre de libération" meurtrière. Ainsi, le temps n'a pas apaisé des relations qui restent fondamentalement conflictuelles malgré les efforts de réconciliation de part et d'autre. Comment expliquer une telle situation ? Quelles sont les racines de la crise actuelle ? Que faire pour avoir avec l'Algérie des relations privilégiées et apaisées ?

En Algérie, du débarquement des troupes françaises dans la baie de Sidi-Ferruch en juin 1830 jusqu’à la révolte kabyle de 1871, quatre décennies de conflit ont donné le ton aux cent trente-deux ans qu’aura duré la colonisation. La conquête s’est faite dans une violence documentée depuis longtemps. On l’a surtout racontée en mettant face à face deux grandes figures : d’un côté, le maréchal Bugeaud, de l’autre, l’émir Abd el-Kader, à la tête de la résistance.

Dès 1957, le leader d'extrême droite Jean-Marie Le Pen avait admis avoir torturé, avant de se rétracter et de poursuivre en justice, avec succès, des journalistes qui documentaient son sinistre passé sur la base de témoignages. Pour restaurer la vérité, il fallait une preuve incontestable, une pièce à conviction. La journaliste du Monde Florence Beaugé a fini par mettre la main dessus.