Depuis 1975, la région du Sahara occidental est le théâtre d'un conflit territorial opposant la République arabe sahraouie démocratique, soutenue par l'Algérie, et le royaume du Maroc. Environ 150 000 nomades peuplent aujourd'hui encore des camps de fortune dans l'Ouest algérien. Le Front Polisario, mouvement politique et armée sahraoui, y milite pour la tenue d'un référendum d'autodétermination prévu par l'ONU... tout en continuant ses opérations militaire.

Soixante ans après la signature des accords d’Évian, la mémoire de la guerre reste incertaine et douloureuse de l’autre côté de la Méditerranée. Plusieurs ouvrages et un film en témoignent.

Depuis le 22 février 2019, la jeunesse manifeste plusieurs fois par semaine dans toutes les villes du pays. Elle montre une Algérie tout à fait nouvelle, hier encore inimaginable. On voyait des Algériens fatigués, désabusés, sans espoir pour leur pays, revenus d’à peu près tout, de l’islam politique comme des rêves de démocratie, occupés par leurs petites et grandes affaires, ne songeant qu’à quitter une société étouffante, un régime sclérosé, une corruption systémique, un chômage à vie, pour partir en Europe ou au Canada et s’inventer une vie.

"De l’in-espoir est né l’inespéré" écrivait en 2011 le psychanalyste Fethi Benslama, à propos de la contestation révolutionnaire tunisienne, qui allait rapidement embraser plusieurs autres sociétés arabes. La décennie se termine, de manière tout aussi "soudaine", avec de nouvelles scènes protestataires, cette fois-ci en Algérie et au Soudan, deux pays où les événements de 2011 avaient donné lieu à de vifs débats, sans exercer pour autant d’effets transformateurs significatifs. Sommaire. Algérie : sortir des années noires. Un élan national.

Coupures d'Internet, coupures d'eau, crise économique, hôpitaux saturés, couvre-feu, fermeture des frontières... Vivre en Algérie en l'an II du Hirak s'avère de plus en plus rude. La lassitude et la peur ont pris le pas sur l'euphorie des débuts, où jeunes et vieux, femmes et hommes de différentes couches sociales se réunissaient chaque vendredi dans les rues du pays depuis le 22 février 2019.

Après les incendies qui ont ravagé la Kabylie, le quotidien algérien "Liberté" est allé à la rencontre de ceux qui tentent de construire l'après. Pour les rescapés et les psychologues sur place, la région a une double plaie à panser. Sommaire. Quand les drames s'ajoutent aux drames. Des coupables tout trouvés. Regarder la vérité en face.

La rupture des relations diplomatiques entre les deux Etats inquiète les travailleurs marocains installés sur le sol algérien. Témoignages.

Le débat mémoriel empoisonne les relations entre la France et l’Algérie. Mais la vraie raison des récentes crispations pourrait être le blocage de nombreux dossiers, notamment économiques.

Chantiers au ralenti, chômage et dépôts de bilan : le BTP algérien est à la peine. En cause, la flambée des prix du fer à béton, essentiel à la structure des bâtiments.

Dans les oasis du Grand Sud algérien – où l’eau est si précieuse – s’est développé un ingénieux système d’irrigation, les foggaras. Mais il est aujourd’hui remplacé par les pompes automatiques, menaçant tout un écosystème.