Indicateur économique et social toujours pertinent, le logement est représentatif de l'évolution sociétale et des inégalités qui traversent encore la France en 2019. De larges disparités peuvent ainsi être observées, concernant les prix de l'immobilier, entre certaines métropoles et d'autres territoires plus isolés, entre les centre-villes et les périphéries, entre le Nord et le Sud. Même si, globalement, les prix augmentent de partout. Les inégalités se creusent aussi entre propriétaires et locataires.

Le gouvernement a beau se féliciter de la réussite de MaPrimeRénov', ce dispositif ne permet pas de transformer significativement le parc résidentiel.

Dans l'espoir de faire diminuer le coût des APL (aides personnalisées au logement), de 1,4 milliard d'euros, le gouvernement a annoncé en septembre 2017 son souhait de baisser de 50 à 60 euros par mois leur montant pour tous les locataires du parc social (soit la moitié environ des bénéficiaires). A charge pour les organismes HLM de compenser cette baisse en diminuant d'autant leurs loyers. Une mesure qui a causé un débat, occultant le second pilier des politiques d'habitation : l'aide à la pierre qui vise à constituer une offre de logements suffisante en quantité comme en qualité.

Qui ont été les sans-abri en France au 20e siècle ? Ce qui paraît aujourd'hui nouveau l'est-il vraiment ? Embrassant, au prisme de l'urgence sociale lyonnaise, la période qui court de 1945 à nos jours, l'article montre comment, de l'après-guerre aux années 1970, la figure du "clochard" a masqué un iceberg composite de personnes sans domicile ou mal-logées.

Le mal-logement mobilise peu l’opinion, qui semble s’habituer. Ceux qui le peuvent aspirent à se constituer ou à faire croître leur patrimoine et ceux qui en souffrent sont peu organisés. Il y a urgence à politiser le problème. Pas de chiffres. Fait partie d'un dossier intitulé : "Si le logement de chacun devenait notre affaire à tous ?".

Depuis 2007, le droit au logement opposable, dit "Dalo", a permis de loger près de 150 000 foyers. Mais certains organismes ou communes font tout leur possible pour ne pas en accueillir. Par exemple, en réservant leur parc social aux classes moyennes... Fait partie d'un dossier intitulé : "Si le logement de chacun devenait notre affaire à tous ?".

On ne saurait s’opposer à la rénovation de l’habitat insalubre. Mais si celle-ci se fait parfois avec les propriétaires, elle peut aussi se traduire par une relégation territoriale d’une partie des habitants, notamment les locataires. Enquête dans le centre-ville de Saint-Denis. Fait partie d'un dossier intitulé : "Si le logement de chacun devenait notre affaire à tous ?".

Levier central de l’action publique, le logement social peine à répondre aux attentes actuelles. Il doit faire face à des besoins accrus et fournir une offre plus sociale encore, dans un contexte de hausse des prix qui freine la mobilité des locataires. Le modèle français, qui fait référence au niveau européen, est à l’heure des choix. Pas de chiffres. Fait partie d'un dossier intitulé : "Si le logement de chacun devenait notre affaire à tous ?".

L’inflation immobilière est source d’inégalités sociales et d’inégalités entre générations. Contrairement à une idée répandue, offrir plus de logements ne suffira pas à résoudre le problème. Encore faut-il réguler les loyers, réviser la fiscalité et construire du logement social. Décryptage. Pas de chiffres. Fait partie d'un dossier intitulé : "Si le logement de chacun devenait notre affaire à tous ?".

Depuis le début des années 2000, les prix de l’immobilier ont plus que doublé dans certaines zones très attractives en France. Quand certains semblent s’enrichir sans cause, pour d’autres, se loger devient un luxe. Que peuvent les politiques publiques face à ces inégalités croissantes ? Décryptage. Pas de chiffres. Fait partie d'un dossier intitulé : "Si le logement de chacun devenait notre affaire à tous ?".

Un urbanisme écologique serait inacceptable s’il privilégiait le cadre de vie des "bobos" à celui des habitants des quartiers délaissés. Une perspective sociale-écologique exige de repenser la ville pour loger tout le monde, contrer l’étalement urbain, favoriser des mobilités douces et densifier raisonnablement la ville tout en y amenant la nature. Un sacré défi ! Pas de chiffres. Fait partie d'un dossier intitulé : "Si le logement de chacun devenait notre affaire à tous ?". Pas de chiffres. Fait partie d'un dossier intitulé : "Si le logement de chacun devenait notre affaire à tous ?".

Construit dans les années 1960, le parc Corot est devenu un bidonville vertical. Et ce, comme 128 autres copropriétés en France, pour lesquelles le gouvernement lance un plan d'urgence. Récit d'une descente aux enfers.