L'auteur présente les circonstances qui, en France et en Amérique, ont entraîné cette guerre. Il examine en détail la philosophie stratégique selon laquelle une puissance étrangère participant à la libération d'un pays doit en laisser le crédit et la gloire aux héros de la nation nouvellement libérée. Il conduit à réfléchir aux effets à long terme de cette révolution.

L'auteure analyse l'islam des premiers temps comme une croyance qui se cherche encore, et qui a profondément évolué par contact ou confrontation avec d'autres cultures, dont l'influence est sensible à travers la question des conversions. Ainsi le choc culturel avec Byzance, la relation aux chrétiens de Syrie, les convertis espagnols d'Andalousie, les liens au monde turc et mongol, etc.

Marqué par Newman et Rothko, R. Mangold, artiste américain, pose dans son oeuvre la question de la monumentalité de la peinture et de l'immédiateté de son impact. Ses toiles sont le plus souvent monochromes et de vastes dimensions. Invité par le Musée d'Orsay, il a choisi les bois de la Maison du jouir, sculptés par P. Gauguin pour sa case à Atuana, Tahiti.

Témoignage sur les bouleversements intervenus à travers le monde en 1968 par l'un des acteurs du mouvement en France et réflexion sur l'héritage actuel des luttes politiques, sociales et écologistes de la fin des années 1960.

Reine des eaux, protectrice des pêcheurs, Iemanja, suit la route et le tourment des esclaves à travers l'immense océan. C'est elle qui accueille les morts durant la traversée. Elle devient leur "mère" en Haïti, aux Caraïbes et au Brésil. Depuis l'abolition de l'esclavage au Brésil (1888), Iemanja connaît un fabuleux destin à Recife, Bahia et Rio.

Ecrit par un spécialiste de la civilisation nord-américaine, cet ouvrage se propose de corriger les idées reçues sur le sujet. Les Juifs aux Etats-Unis sont-ils vraiment trop nombreux, trop riches ou trop influents ?

Première initiation à l'histoire universitaire, cette collection est destinée aux étudiants qui commencent un cursus en histoire, en histoire de l'art ou en lettres. Chaque ouvrage présente les grandes articulations de la période considérée, les problématiques actuelles, les champs nouveaux de l'histoire... Du point de vue des institutions, de la société, de l'économie, des mentalités par exemple, l'Occident du XIIe siècle ne peut se définir par les seuls éléments qu'on lui trouverait en commun avec l'Antiquité. Il s'en distingue par bien d'autres. C'est donc plutôt sous la forme d'un enchevêtrement d'héritages et de nouveautés, par accumulation et adaptation de réminiscences et d'innovations, qu'il convient d'envisager l'alternative continuité ou rupture entre ces deux grandes séquences du passé. Si l'accent est mis sur le bassin méditerranéen et l'Europe occidentale, on n'oubliera pas pour autant l'Afrique du Nord occidentale et Byzance - donc le monde égéen. En effet, bien des influences venues d'Inde ou de Chine sont parvenues en Europe par la Méditerranée. D'autres, d'origine nordique, ont introduit des innovations non négligeables au haut Moyen Âge.

L'auteur décrypte l'oeuvre de Roth en l'insérant dans un plus vaste courant d'inspiration juive orientale qui trouve son unité dans la représentation du malaise de l'homme moderne emporté par les fureurs de l'histoire à travers un monde qui n'a ni centre ni sens.