D'ici à 2050, les océans pourraient contenir en tonnage plus de plastique que de poissons. Un plastique directement ingéré par les poissons, puis par les humains, avec des effets encore inconnus sur ces derniers. L'appétit des humains pour les poissons ne cesse cependant de croître : près de 90 % de la pêche se fait à la limite du seuil de durabilité des stocks. Une meilleure régulation de la pêche s'impose. Détails. Pas de chiffres.

La troisième révolution industrielle est en marche : celle de la connaissance, dans un contexte d'accélération exponentielle du progrès technologique. Grégoire Sentilhes, le patron du fonds d'investissement NextStage AM en est convaincu. Il revient sur les principales tendances de fond qui structurent cette révolution, parmi lesquelles les émotions, la qualité de l’expérience client et le respect de l’environnement (économie positive).

Plus de 6 milliards d'êtres humains sont entrés dans le XXIe siècle. 7,5 milliards environ peuplent aujourd'hui le monde. Combien entreront dans le XXIIe siècle ? Ecartant tout catastrophisme, ce dossier apporte un éclairage lucide sur des questions existentielles pour l'humanité en ce début de siècle. Sommaire. LE POINT SUR. Un peuplement inégalement réparti. La transition démographique. La transition urbaine. Le poids des migrations. Prospective du XXIe siècle. UNE GEOHISTOIRE DU PEUPLEMENT MONDIAL. Les grands foyers de peuplement. Pourquoi l'inégal peuplement de la Terre ?

L'Afrique subsaharienne est en pleine mutation et s'inscrit, comme les autres ensembles régionaux, dans la mondialisation. Car si les conflits, les crises et le développement des mouvements terroristes persistent, de nombreux investissements en Afrique, sont réalisés par des pays tel que la Chine, l'Inde ou la Turquie. De même, une minorité active qui regroupe les artistes, les intellectuels et les hommes d’affaires contribuent à l’émergence de cette région du monde. Quelle est donc la place de l'Afrique dans les dynamiques de la mondialisation ?

En ville ou en milieu rural, de nouvelles techniques douces ont permis de révolutionner l'art des jardins ces dernières années. Dis-moi quel est ton potager nourricier, je te dirai dans quelle société tu vis ! Quelles sont ces nouvelles techniques, quelles sont les anciennes techniques redécouvertes ? Quelles conceptions de la société les accompagnent ? Peut-on changer le monde... avec des potagers ? Sommaire. Le sol, clef de tous les jardins. Terra preta : le trésor des premiers jardins d'Amazonie. Comment bien jardiner bio. L'agriculture urbaine et l'aquaponie. La forêt-jardin.

Les Etats généraux de l'alimentation (EGA) qui se sont conclus fin décembre 2017 ont eu le mérite d'afficher la victoire symbolique de l'agriculture biologique. L'exigence de qualité a fait florès, et il n'est plus question, du moins officiellement, que d'une "montée en gamme" de l'agriculture française. Loin de rivaliser avec la viande ou le légume "low cost" espagnols, polonais ou allemands, la France aurait à jouer la carte de l’excellence, avec plus de légitimité, avouons-le, que dans le secteur automobile...

Cités de puis longtemps comme de possibles Nobel, Paul Romer et William Nordhaus ont été nommés co-lauréat en 2018. Ils ont pour point commun celui d'avoir traduit deux processus fondamentaux, respectivement l'innovation technologique et la changement climatique, en modèles de croissance économique. Des précisions. Article extrait de "The Economist". Pas de chiffres.

L’économie collaborative se développe sensiblement. Elle met en cause la logique marchande du système capitaliste. S’inscrit-elle dans la transition écologique ? Ses composantes sont multiples et parfois contradictoires. Elle s’inscrit dans un mouvement général de suppression des intermédiaires. Elle valorise l’autonomie individuelle mais peut aussi contribuer à la création de communs. L’enjeu serait de l’articuler avec d’autres formes économiques émergentes comme l’économie sociale et solidaire et l’économie circulaire.

Pourquoi la prise de conscience des enjeux environnementaux ne débouche-t-elle pas sur une transformation de nos modes de vie ? Dans son dernier livre, "Ethique de la considération", Corine Pelluchon poursuit sa tâche philosophique d’articuler les questions écologiques et une éthique des vertus, sans laquelle aucune transformation réelle ne pourra avoir lieu. En associant rigueur philosophique et sens de l’engagement, elle trace les fondements d’un monde habitable.

L’engagement des Eglises chrétiennes dans l’action écologique est apparu clairement autour de la COP 21, mais des initiatives, en particulier dans le monde protestant, avaient été prises auparavant. Le « jeûne pour le climat » en est un exemple. Il rassemble d’ailleurs au-delà du monde chrétien. C’est l’occasion de réfléchir sur la notion de « limite » et de s’interroger sur ce que signifie la « croissance » en perspective chrétienne.