Une exposition au musée Marmottan Monet met en lumière celle qui vécut au milieu des impressionnistes

Sur l'île de Tasmanie, en Australie, est né le Mona, musée fou voulu et conçu par le plus singulier des collectionneurs d'art : David Walsh, devenu milliardaire grâce aux paris professionnels. Rencontre avec le "Diable de Tasmanie" dans son antre fascinant et grandiose, reflet d'une question qui l'obsède : pourquoi crée-t-on de l'art ?

Né dans une famille fortunée, Gustave Caillebotte peint et achète les tableaux de ses amis impressionnistes, au point de constituer une collection léguée à l'État français en 1894. Mais, lui, quel peintre était-il ? Une exposition au Musée d'Orsay donne à voir la modernité de son travail à travers la figure masculine.

Picasso, Klee, Matisse... Heinz Berggruen n'aimait que le meilleur. Marchand d'art en vue dans le Paris d'après-guerre, il avait réuni une collection exceptionnelle, dont l'exposition du Musée de l'Orangerie montre la singularité et la cohérence.

Le musée Marmottan Monet dévoile ce printemps une partie d'une collection totalement inédite dédiée à Eugène Boudin, précurseur de l'impressionnisme. Constituée en moins de vingt ans, elle est le fruit de l'insatiable passion d'un amateur très discret, mathématicien de formation vouant un amour inconditionnel à celui que Corot baptisa "le roi des ciels". Un patrimoine auquel Yann Guyonvarc'h voudrait consacrer un musée. Rencontre exclusive.

À Lausanne, la Fondation de l'Hermitage offre une plongée exceptionnelle dans une collection réunie par Oscar Ghez dans les années 1960 et conservée au Petit Palais de Genève, une institution malheureusement fermée au public depuis vingt-cinq ans.

Donnée à sa mort, en 2021, à la Fondation d'Antoine de Galbert, la collection de Jean Chatelus, comprenant 400 oeuvres d'art, est confiée deux ans plus tard au Centre Pompidou. Antoine de Galbert, collectionneur et mécène passionné, explique les raisons de cette donation, qui fait l'objet d'une grande exposition au Centre Pompidou.

Sais-tu qu’à mon époque les artistes et les collectionneurs, comme moi, étaient très curieux du monde qui les entourait ? Comme beaucoup de princes, j’ai un cabinet de curiosités où mes trésors sont soigneusement rangés et classés. Voici quelques-unes des merveilles de mes collections.

Leur collection, l'une des plus importantes au monde en mains privées, compterait quelque 4 500 oeuvres, dont 300 Picasso. À l'occasion de la présentation d'une partie de cet ensemble au musée des Impressionnismes Giverny, retour sur l'histoire d'une famille au flair avisé, dont le poids continue de peser sur bien des transactions liées à l'art moderne.

Gustave Fayet, dont on célèbre le centenaire de la disparition, est un oublié de l'histoire. La Saison Fayet 2025-2026 et une exposition en 2026 à la Fondation Louis-Vuitton donnent l'occasion d'esquisser le portrait d'un entrepreneur de génie et d'un artiste méconnu, qui a tracé son propre chemin de créateur à l'ombre d'une collection exceptionnelle.

Pour la fondation Louis Roederer, qui fêtera ses 15 ans en 2026, la belle saison est riche d'actualités : remise de son Prix de la Révélation à la Semaine de la critique de Cannes le 21 mai, événement littéraire aux Domaines Ott (Provence) de Roederer Collection le 14 juin, exposition des pensionnaires de la Villa Médicis, à Rome, à partir du 27 juin. Si elle est loin des budgets pharaoniques d'autres fondations, comme Pinault ou Vuitton, son mécénat d'orfèvre fait dans la dentelle.