Question souvent délaissée, l'hallucination, chez l'enfant, est traitée ici dans toutes ses dimensions et repérée au coeur du rêve, du transfert ou de la remémoration par l'auteure qui l'entend comme la barbarie intime de la langue, l'écho muet du sexuel. ©Electre 2017

Le docteur Michèle Mazeau le prouve dans ses mémoires : les DYS- relèvent de la NEUROLOGIE et pas de la psychologie, ni de la pédagogie, ni même de la pédiatrie, et encore moins des opinions « éducatives » des uns ou des autres.Les DYS- ne sont pas nés de rien, mais des progrès des neurosciences dans les années 1980-2000… Aussi a-t-il fallu réviser de véritables dogmes établis depuis plus d'un siècle, et les remettre en question à la lumière des nouvelles connaissances et contredire nombre d'affirmations péremptoires comme « rien de ce que nous savons du cerveau adulte ne peut nous être utile pour comprendre l'enfant », « surdité et dysphasies s'excluent mutuellement », « déficience mentale ou haut potentiel intellectuel excluent un dys- », etc. Les DYS-, ce n'est pas une façon de renommer l'échec scolaire ! C'est la mise à jour de particularités, d'atypies du développement cérébral de l'enfant qui lui sont défavorables pour telle ou telle sorte d'apprentissages. Donc les dys-, c'est une pathologie neurologique et il y a forcément une interaction, un lien fort entre ces nouvelles connaissances du développement du cerveau de l'enfant et les apprentissages à l'école. Mais ne sombrons pas dans la paranoïa : il ne s'agit pas de savoir si « le médical veut prendre le pouvoir à l'école », si « on veut médicaliser l'échec scolaire » ! Il s'agit de prendre en compte des pathologies neuro-développementales qui se manifestent essentiellement lors des apprentissages scolaires : soignants et éducateurs, nous allons être o-b-l-i-g-é-s de travailler ensemble et de collaborer pour le bien de l'enfant… et de leurs parents. Bref, arrêtons de comprendre les dys-, de les diagnostiquer et de les rééduquer comme il y a trente ans. Depuis, les neurosciences sont passées par là. Cette discipline, encore récente, demande de nouveaux spécialistes en nombre terriblement insuffisant encore aujourd'hui.

L'évaluation et la prise en charge des quinze principales affections mentales chez l'enfant : les troubles anxieux, les troubles de l'humeur, les troubles d'externalisation, l'autisme, les phobies, les déficiences intellectuelles, etc. Electre 2014

Synthèse de la psychopathologie infantile selon une triple démarche qui vise à définir, à décrire et à interpréter. L'ouvrage retrace les grandes lignes des phases essentielles du développement de l'enfant dans ses dimensions motrice, cognitive et affective. Il présente également les principales catégories de troubles infantiles ainsi que les grands regroupements nosographiques. ©Electre 2020

L'auteur décrit les principales étapes de l'acquisition du langage chez l'enfant ainsi que les diverses pathologies liées aux troubles du langage et de la communication à travers leurs différentes dimensions, en donnant quelques principes simples pour les différencier. Après la nosographie et l'examen clinique, l'auteur développe les théories existantes et les différents choix thérapeutiques. ©Electre 2021

Numéro consacré aux processus psychanalytiques des troubles de l'enfant. En fonction du courant auquel se rattache le professionnel, il existe différentes pratiques, notamment à propos de la participation active du psychanalyste à la cure. Cette question est renforcée lorsque le patient est un enfant et qu'interviennent d'autres modes de relation : relation éducative, pédagogique voire récréative. ©Electre 2023