En 1866, le biologiste allemand Ernst Haeckel invente le terme « écologie ». Ce mot phare de notre XXIe siècle malade de sa planète recouvre une sensibilité très ancienne à la nature. Et un paradoxe : l'homme apprenti sorcier est en train de détruire l'objet de son admiration.

L'entrée de notre planète dans l'anthropocène oblige à repenser nos outils de description du monde et du vivant, pour aboutir à des représentations communes de ce que signifie vivre dans un climat bouleversé. Pour cela, les cartographes doivent impérativement remettre en question leur langage, leurs outils, leurs logiciels et travailler avec toutes les disciplines au service du récit.

Paradoxalement, plus l’urgence climatique est évidente, plus les voix récusant les causes humaines du dérèglement gagnent du terrain. Leur influence a nourri une perte de confiance de l’opinion envers la communauté scientifique, que décrypte l’historienne et philosophe Bernadette Bensaude- Vincent. Camille Étienne et Jean Jouzel partagent leur analyse. Sommaire. Climatosceptiques et toxiques. Repenser les rapports entre sciences et société.

Le philosophe le plus stimulant d'Europe revient avec "le Remords de Prométhée" (Payot), ou comment parler d'écologie de façon implacable sans exclure la raison. Entretien.

Sous l'influence de l'oscillation climatique de La Niña, l'île de Pâques connaît parfois de longues périodes sèches. Elles furent si prononcées entre le XVIe et le XVIIe siècle qu'elles contribuèrent au déclin de la population insulaire.

Si l’écologie est une science, elle implique aussi de réfléchir à la place qu’occupent les humains dans les écosystèmes. Dans l’opinion commune, elle est donc intimement liée à la politique. Mais alors, d’où vient l’écologie et comment a-t-elle évolué ?

Corbeau, pie, étourneau, belette : autant d’animaux jugés nuisibles. Ces espèces sont-elles néfastes à leur environnement ou bien dangereuses pour les humains ? Essayons de comprendre les menaces qu’elles représentent et la signification du mot nuisible.

Pour que nos villes restent vivables, il faut y amener de la vie végétale et animale. Laissons des espaces de friche urbaine, paradis pour plantes sauvages, insectes, oiseaux. Végétalisons des toits ou des façades, ramenons une riche biodiversité dans les parcs urbains en interdisant l'usage de pesticides. Dans des cités vivantes, les humains se sentiront mieux et de ce bien-être naîtra l'envie de protéger la faune et la flore. Sommaire. La ville qui gratte le ciel... et grignote la campagne. Des cités partagées. Le côté obscur. Les lignes vertes. "Nous sommes des partenaires".

Dans ce texte intime, l’écrivaine mexicaine Mónica Nepote nous invite à la rejoindre lors d’une randonnée en forêt près de Mexico : la marche devient l’occasion de s’interroger sur l’idée de nature, et de porter un nouveau regard sur le monde.

Son travail explore les liens qui unissent les cultures, les êtres humains et la nature.