4ème de couv. : Du 11 septembre au massacre de Madrid, de la guerre d’Afghanistan à la guerre d’Irak, de Bush à Ben Laden – tels sont, dans ce volume, les thèmes fondamentaux que Bernard-Henri Lévy a explorés, et commentés, chaque semaine, dans ses « Blocs-notes » du Point. Ils sont ici rassemblés comme autant de « jours de colère ». Et, même si la terreur et le terrorisme en sont le sinistre bruit de fond, l’auteur de Qui a tué Daniel Pearl ? et des Guerres oubliées ne s’y limite pas : la littérature, la vie quotidienne, les choses vues ou l’idéologie, au sens le plus large, font partie de ses considérations hebdomadaires. Ces « Blocs-notes » – publiés sous le titre générique de Questions de principe – racontent, en vérité, ce qui se passe, au fil des jours, dans la tête d’un intellectuel engagé. Ils sont le contrepoint de sa vision du monde. Et, aussi, la chronique de ses fidélités, de ses doutes, de ses ferveurs…

Qu'il soit attablé dans un grand restaurant parisien, installé avec son whisky en Normandie chez l'inséparable Françoise Sagan, ou reclus dans la campagne varoise pour écrire auprès d'une belle anglaise, Bernard Frank tour à tour fascine, charme, agace voire exaspère. II suscite des jalousies littéraires, éveille des passions féminines, porte des jugements iconoclastes dans ses chroniques pour L'Express, Le Matin, Le Monde, Le Nouvel Observateur, un demi-siècle durant. Enfin et surtout, ce dilettante éclairé laisse une oeuvre inimitable de mémorialiste où perce son amour fou de la littérature et des femmes, " dans cet ordre ", comme il aime à le préciser, et où il assume avec une grâce égale à son ironie cette contradiction de la peur de mourir et de l'angoisse de vivre. Martine de Rabaudy prend, elle, le temps d'écouter Frank et ses amis, Florence Malraux, Claude Perdriel, Frédéric Vitoux, Jean-Paul Kauffmann, Eric Neuhoff ou Raphaël Sorin, pour brosser un portrait de l'homme personnel et généreux, débordant d'humour et de finesse ; un portrait d'écrivain.

4ème de couv. : "Idées fixes ou les chroniques du temps présent. Un intellectuel dans les désordres de l'époque. Chute du mur de Berlin et convulsions de l'agrès-communisme. Mais aussi la guerre du Golfe et ses suites. Mais encore, en France, les remugles d'un fascisme qui n'en finit pas de renaître: du phénomène Le Pen aux petites infamies de l'affaire Touvier. Avec le quatrième volume de Questions de principe, Bernard-Henri Lévy propose un choix de ses textes publiés dans les revues ou dans la presse française et internationale au cours des années écoulées, continuant ainsi son exploration patiente des Aventures de la liberté. De la fouille des recoins obscurs de l'histoire des intellectuels dans le siècle, à un hommage aux maîtres disparus (Roland Barthes, Louis Althusser, Jacques Lacan ...), ou à des interventions multiples autour et à propos des drames les plus contemporains (au premier chef, la Yougoslavie), en passant par des chroniques plus ancrées dans la circonstance ou l'air du temps (littérature, peinture), se confirme, au fil des pages, l'entêtement d'une réflexion. "

4ème de couv. :"La Suite dans les idées, ou la persévérance de la pensée. Quand un philosophe poursuit sa lecture du présent et réagit aux événements qui secouent périodiquement le monde. De l'analyse des effets pervers de l'aide humanitaire en Éthiopie à la réévaluation des cartes politiques et sociales de l'U.R.S.S. de Gorbatchev, d'une réflexion sur l'art du roman au déchiffrement des toiles du peintre Frank Stella, d'un réexamen des enjeux de la Révolution française à la mise en perspective des ébranlements de la Chine contemporaine, Bernard-Henri Lévy confirme son inscription au coeur même de l'époque. Troisième volume des Questions de principe, La Suite dans les idées peut aussi se lire comme un guide intellectuel des années 80. "

4ème de couv. :"Dans la tradition des grandes plumes françaises, de Camus à Mauriac et à Sartre, Bernard-Henri Lévy a suivi deux ans durant et commenté à chaud les événements du monde. Sous sa lunette: l'actualité française et internationale. Ici, la Bosnie, Samjevo, Bihac, Goradze, les camps, les viols, la mort aveugle... Là, le Rwanda et sa pédagogie de l'horreur... Ailleurs encore, la Russie, l'Algérie frappée au coeur par l'intégrisme religieux... La France, ensuite: chronique d'un régime finissant; Mitterrand et les siens ; les suicidés ; les « affaires » ; le Président lui- même, tout occupé à sculpter l'image de sa postérité ; la France et sa galerie d'acteurs tragiques qui basculent avec allégresse dans un septennat chiraquien. . . Mais aussi, et toujours - contrepoint jubilatoire aux tumultes du monde -, la culture. Expositions, livres, films... Rien ne semble pouvoir échapper à la vigilance de l'observateur. On se promène ainsi entre une étude sur Proust, la lecture d'un roman de Kundera, une évocation de Salman Rushdie, d'Hemingway, de Piero della Francesca ou de Romain Gary. Avec son Bloc-Notes, Bernard-Henri Levy nous livre une chronologie subjective de la vie comme elle va, le memento raisonné d'un intellectuel aux prises avec son époque. "

C.-F. Ménestrier (1631-1705) fut l'un des représentants de la culture baroque, à son apogée dans la seconde moitié du XVIIe siècle. Jésuite, historien et érudit, il fut le théoricien et le metteur en scène de toutes les formes de spectacle de son temps. Etudes sur ses différents champs d'intervention : l'iconographie, les entrées solennelles et les spectacles, les médailles.

En 1913, R.M. Rilke et S. Freud débattent de la beauté et de la fugacité, M. Proust débute l'écriture, I. Stravinsky présente Le sacre du printemps, L. Armstrong apprend à jouer de la trompette, tandis que A. Hitler vend ses tableaux. Electre 2014

Les séances ont commencé dans les rues, sur la place des villages, au fond des cafés. Puis surgirent les salles aux noms grandioses, tout droit venus d Europe : Rex, Vox, Palace ou Palladium... Nous sommes en Afrique subsaharienne, sous domination française ou britannique, dans la période de l entre-deux-guerre : Fantômas, Tarzan, Les Trois Mousquetaires font désormais partie d un paysage culturel partagé. Tandis que John Wayne ou Gary Cooper deviennent des modèles pour des générations d adolescents en quête de repères. Le 7e art est bien perçu par les populations comme un moyen d échapper, provisoirement, à un quotidien marqué par la colonisation européenne. Et la salle obscure comme un espace étrange où Noirs et Blancs se côtoient sans se mêler, où s exerce une censure qui ne dit pas son nom, où l on apprend, aussi, que les Européens ne sont pas invincibles, que leurs moeurs ne sont pas irréprochables et leur système politique pas exempt de critiques&

Dans ce carnet de voyage au coeur des pays baltes, J. Brokken dépeint la mélancolie de l'âme balte, mais aussi sa vitalité et sa curiosité intellectuelle. De Romain Gary à Hannah Arendt en passant par Mark Rothko, ils ont vu naître nombre d'artistes qui ont essaimé à travers l'Europe et l'Amérique. On croise aussi des anonymes, portant chacun un fragment de l'histoire balte du XXe siècle.