Aux mouvements de contestation, le président chinois répond par... une nouvelle "révolution culturelle". Un retour aux sources à double lame : la réaffirmation de la doctrine communiste made in China en interne ; un positionnement antioccidental assumé en politique extérieure. L'article se conclut par l'entretien avec Zhou Fengsuo qui déclare : "La machine répressive chinoise commence à montrer ses limites".

À Shanghai et Pékin, des manifestations ont éclaté ces dernières semaines contre la politique "zéro Covid" des autorités. Cette colère est particulièrement vive chez les étudiants, relève Alessia Lefébure, sociologue et spécialiste de l'éducation supérieure en Chine.

Pékin continue de réprimer les militants prodémocratie de la ville. Le procès de dix-sept d'entre eux, qui s'ouvre en février, semble joué d'avance tant la perle de l'Orient a été mise au pas.

Ce combat-là ne se voit pas à l'oeil nu, ne donne lieu à aucune explosion, mais se livre sans merci entre les différents protagonistes. Etats-Unis et Chine se disputent le leadership mondial des semi-conducteurs. Et pour cause : sans ce matériau, pas d'ordinateurs, pas de smartphones, pas de télés, pas d'avions ni de voitures. En clair, pour un pays, pas d'industries ni de souveraineté. Les États-Unis et Joe Biden ne badinent pas avec ces sujets. Démonstration. Le dossier ce conclut par un article intitulé "Le géant néerlandais du minuscule"

Dans « L'Invention de la Chine » (Éditions Saint-Simon), l'essayiste britannique Bill Hayton éreinte la légende impériale de ce pays brandie par Xi Jinping à coups de falsifications idéologiques.

A 67 ans, cet intellectuel qui murmurait déjà à l'oreille des deux précédents dirigeants chinois a continué sur sa lancée : ce fervent adepte du "néo-autoritarisme" est l'éminence grise de l'actuel président Xi Jinping. Patron de l'idéologie et de la propagande, il pourrait encore monter en puissance en prenant les rênes du dossier taïwanais.

Quelques mois après la reconduction pour cinq ans de Xi Jinping à la tête du parti communiste chinois, et alors que les tensions diplomatiques se multiplient sur la scène mondiale dans un contexte de crises multiples (Covid, guerre en Ukraine, énergie…), où en est la grande initiative de développement lancée par Pékin en 2013 ? Il y a 10 ans, en effet, un ambitieux projet d’investissement dans les infrastructures de nombreux pays, la Belt & Road Initiative (BRI) ou « nouvelles routes de la soie », était lancé.

L'auteur s'interroge sur la capacité des ONG de renforcer le pouvoir collectif du travail au sein des réseaux de production mondialisés en utilisant leur pouvoir de pression sur les multinationales pour lancer des programmes d'élections de comités de travailleurs dans les usines.

Si la Chine se situe loin des pôles, elle veut devenir une puissance incontournable en Arctique comme en Antarctique, et cherche à légitimer sa participation à la gestion de ces territoires. Son intérêt pour le continent austral remonte aux années 1980, mais cela ne fait que quelques années qu'elle tourne son regard vers le Grand Nord. Pékin a ainsi déposé une demande d'admission comme observateur au Conseil de l'Arctique en 2007, acceptée en 2013, et a publié sa « politique arctique » en 2018. Les cartes chinoises en disent long sur ces ambitions.

Nous avons déjà, à de multiples reprises, parlé des documents scientifiques d'origine chinoise référencés dans les banques de données et les serveurs d'origine chinoise ou occidentale. Détails. Pas de chiffres.