L'Ecosse, vieille nation rugueuse qui n'a pas même connu l'occupation romaine, s'est longtemps consacrée aux guerres intestines de ses clans querelleurs et à la cohabitation compliquée avec l’ennemie jurée du Sud. Autant d'occasions, pour ces hommes d'exception, de briller. Sommaire. Macbeth tient bien son rôle. William Wallace, gardien du temple. Robert Bruce, le héraut de l'indépendance. Les espoirs déçus de Marie Stuart. Rob Roy, le Robin des bois écossais. Le beau prince Charlie se met sur son "forty-five". Belles lettres en hautes terres.

Au-delà des symboles établis – pierre de Scone, chardon, kilt à tartan –, aux origines méconnues, l'Ecosse se découvre au fil des contes et poèmes celtiques – racontés au coin du feu d'un château forcément hanté. Où, pour se rassurer, l'on peut toujours se rire d'une géniale forgerie à l'origine du romantisme. Sommaire. Le fabuleux destin de la pierre de Scone. Le charbon, tout un symbole. Nessie, superstar des Highlands. "Fairies", monstres et autres chimères. Fantômes : comme un goût de reviens-y. Ossian met son grain de celte. Le "scot" sait se tenir à carreau.

Le 18 septembre 2014, 44,7% des Ecossais se sont prononcés en faveur de l'indépendance, un score inattendu. En défendant l'Etat-providence contre les coups de boutoir assénés par tous les gouvernements de Londres depuis 1979, les nationalistes ne cessent de progresser. Le vote en faveur du Brexit pourrait même les avoir rendus majoritaires...