Les politiques "polémiquent", l'opinion publique approuve. Les propos de François Bayrou sur le sentiment de "submersion" migratoire seraient partagés par 67 % des Français. Et si on oubliait la guerre sémantique pour remonter à l'origine du problème : pourquoi l'immigration préoccupe-t-elle autant nos concitoyens ?

Aussi sensibles que les données sur l'immigration, les chiffres de la sécurité opposent une partie des politiques (surtout la droite et le RN) qui crient à l'"ensauvagement" aux fact-checkeurs - ces journalistes chargés de la vérification des faits -, qui leur renvoient de froids pourcentages. Pourtant, nul besoin d'exagérer les statistiques pour comprendre que l'insécurité en France n'est pas qu'un sentiment. Exemple avec la photographie de la criminalité et de la délinquance pour l'année 2024, tout juste délivrée par le ministère de l'Intérieur.

La grave crise économique que traverse le pays a entraîné une hausse inédite de la délinquance, s'alarme ce chroniqueur d'un site dissident.

Pour l’institution judiciaire, établir la culpabilité d’une personne accusée de crime repose sur l’accumulation de preuves et faits. Par ailleurs, la question de sa responsabilité dans le passage [à l’acte] est également posée. Dans ce contexte, la mission de l’expert psychiatre vise à explorer et restituer à la Cour son estimation de la reconnaissance des faits et du remords exprimé par l’accusé.