Une interrogation sur l'apport des théories du rire, de l'humour, du comique dans les productions littéraires et artistiques, L'ouvrage présente des études de cas et analyse les composantes des oeuvres et les conditions de leur réception.

Alain Korkos nous raconte des anecdotes passionnantes et insoupçonnées pour nous faire entrer dans le monde de la peinture par une porte dérobée. La représentation de l?enfance accompagne l?histoire de la peinture depuis le Moyen Âge. Des tableaux d?église aux tableaux de Salon, les artistes ont brossé tous les visages de l?enfance : enfants divins de la peinture religieuse ou mythologique, petits princes de l?art de cour, enfant modèle du portrait de famille. Sans oublier toutes les autres figures de l?enfance qui n?ont pas moins intéressé les artistes : petits gueux et bâtards, enfants surnaturels ou démoniaques, cancres et révoltés... Cette place dévolue à l?enfance conduit à s?interroger sur les fonctions mêmes de l'art pictural. Sujet incontournable, la représentation de l?enfant est une grande question pour l?histoire de l?art. Dans ce beau livre illustré, nous allons découvrir, chronologiquement, l'histoire des enfants qui ont fasciné les peintres, de Veronese à Picasso en passant par Berthe Morizot. L'auteur pose une question qui éveille la curiosité et répond en pointant des détails qui mettent en évidence l'intérêt de l'?uvre et son originalité. Il explique pourquoi elle a marqué l'histoire de la peinture, dans un style abordable par les plus jeunes. Sommaire : Autoportrait de Durer, La Madone Sixtine de Raphaël, Alice Liddell déguisée en mendiante de Lewis Carroll, Le Petit Chaperon Rouge de Albert Anker, L?Enfant et sa tante de Paul Klee, La partie de cartes de Balthus, La Guerre d'Henri Rousseau, Le jugement de Salomon de Nicolas Poussin, etc... Alain Korkos écrit des nouvelles, des romans, anime des ateliers d'écriture et d'illustration et fait des conférences d'histoire de l?art. Il est l?auteur de Petites Histoires de chefs d'oeuvre paru en 2011. Il vit au Perreux.

S'il n'a pas inventé les « Sémites », Ernest Renan en est sans doute le majeur théoricien au XIXe siècle. Dans sa vision, les Sémites fondent la civilisation occidentale avec les « Aryens », mais ils y apportent uniquement le monothéisme car ils ne possèdent ni mythologie, ni art, ni philosophie, ni raison, ni science. Fondé sur des manuscrits inédits, le livre suit l'évolution sinueuse et contradictoire de cette catégorie capitale de la pensée renanienne, de l'« atelier des langues », où elle se cristallise dans une vision essentialiste, à l'« atelier des religions », d'où elle sort enrichie, en s'ouvrant sur de multiples perspectives philosophiques, religieuses et politiques. Montrant par quelles voies la catégorie rentre dans la construction des préjugés raciaux et comment elle arrive à se libérer, en partie, des contraintes déterministes, l'ouvrage avance une nouvelle interprétation du paradoxe des « deux Renan » – l'« antisémite » et le « philosémite » – que la critique a toujours cherché à comprendre et composer.

Dans Oedipe roi, le mécanisme par lequel l'avertissement destiné à éviter au personnage central une double catastrophe en devient la cause. Ce mécanisme résulte le plus souvent d'un conflit entre une volonté humaine et un fatum d'origine divine. Il est analysé dans diverses pièces, des tragiques grecs à W. Shakespeare, en passant par P. Corneille, J. Racine et H. von Kleist. ©Electre 2018

Les plaisirs gourmands de Simenon et les meilleures recettes de madame Maigret comme le boeuf miroton, la blanquette de veau ou la tarte aux mirabelles. ©Electre 2018