Embarqués sur une bétaillère de la mer, ils jouent leur destin au poker en Méditerranée. En cette nuit du 18 avril 2015, ils n'ont ni visage ni identité. Ils sont les passagers d'un chalutier fantôme. En complément, des focus sur : l'Europe face à la "crise des migrants" ; la traversée la plus dangereuse au monde ; Frontex, l'agence des frontières ; le business des réfugiés ; ce mystérieux "King Jacob" ; bibliographie.

Al-Nour fuit le Soudan pour la Libye. Sans rien avoir demandé, victime de milices financées par l'Europe, il se retrouve à Paris. Hypocrite, l'Union refuse de voir l'échec de sa politique migratoire. Al-Nour veut la mettre face à ses responsabilités.

Lancé en 2010, le programme de recherche Mistrals (coordonné par le CNRS, Mistrals est un programme commun entre l’Ademe, le CEA, l’Ifremer, l’Inrae, l’IRD et Météo-France) est arrivé à son terme. En son sein, plus de 1 000 scientifiques de 23 pays ont étudié l’environnement et les changements globaux dans la grande bleue. Avec à la clé plus de 1 500 articles.

Laurent Ballesta et trois autres explorateurs ont passé un mois dans un minuscule caisson en Méditerranée. A chaque plongée, ils ont observé une vie marine étonnante – et des traces de notre impact.

Entre le nord de la Libye et le sud de l'Italie, la mer Méditerranée est la dernière étape à franchir pour les migrants qui rêvent de rallier l'Europe. Cet été, sur cette voie souvent fatale, notre reporter Pierre Terraz a embarqué à bord de l'Ocean Viking, un navire affrété par l'ONG SOS Méditerranée, afin de plonger dans ce drame hélas ! ordinaire qui interroge nos valeurs éthiques et la notion même d'hospitalité.

Le porte-avions français a tourné la page de la lutte contre Daech pour faire pièce à la Russie en Méditerranée.

« Submersion migratoire », « ruée vers l’Europe », « grand remplacement ». Un spectre hante l’Occident. Celui d’un déferlement de populations en quête d’allocations familiales ou de logements sociaux. Mais qui sont les migrants ? Où vont-ils, pour fuir quoi ? Et pourquoi prendre tant de risques ? En France ou en Italie, aux États-Unis ou en Australie, les dirigeants esquivent ces questions comme celle de leurs propres responsabilités dans la dégradation des conditions de vie au Sud ou dans le pillage des cerveaux. Sommaire. Traverser la Méditerranée, coûte que coûte.