Nicolas Sarkozy est à la fois Premier ministre, ministre de l'Economie, de l'Intérieur, ministre de tout. Comment ne pas voir dans l'omniprésence et l'omnipotence présidentielles une régression démocratique ?

Le ministre de l'Intérieur a beau être l'ami de trente ans du président, à l'Elysée on pointe ses faiblesses. Et on évoque déjà son départ...

Guéant à l'Intérieur, Juppé aux Affaires étrangères, voilà le Premier ministre lesté de deux poids lourds. Carole Barjon raconte comment un président de la République aux abois a tenté de transformer un crash ministériel en une reprise en main diplomatique.

Même ″muselée″, Cécile Duflot, flanquée de son camarade Pascal Canfin, n'a pas l'intention de quitter le gouvernement. Reste que son apprentissage n'a pas été une partie de plaisir...

Nicolas Sarkozy promettait un choc de confiance. Mais un an après son élection, les indicateurs sont au rouge et, pour la France, il importe plus que jamais d'entrer dans l'ère de la réforme.

Dictées par la nécessité de réduire les dépenses, les réformes visent aussi bien la relation avec les citoyens que le travail des administrés.

Du PS au Parti de gauche, en passant par les Verts, ″L'Expansion″ a passé au crible les programmes des principaux prétendants à l'Elysée à gauche. Verdict : du grand classique, mais aussi quelques idées décapantes.

Bilan économique de la France de Nicolas Sarkozy à la veille des élections présidentielles 2012, en comparaison aux pays européens voisins. Exposés à l'une des crises financières les plus violentes de son histoire, l'Europe souffre aujourd'hui d'une crise de la dette sans précédent. L'économie française se classe cinquième sur douze, loin derrière la Suède, la Suisse et l'Allemagne, mais largement devant l'Irlande, la Grèce et le Royaume-Uni, pays les plus touchés par la récession. Si le président Sarkozy n'a pas fait d'étincelles, il est parvenu à amortir le choc économique.

Dans le contexte difficile de la France (crise économique, menace terroriste), la tentation d'union nationale incarnée par un gouvernement de coalition semble porteuse, tant les gestions partisanes alternées du pays restent infructueuses. Toutefois, cette solution n'est pas aussi favorable qu'il n'y paraît. Explications.

Alors que le Parti socialiste ne parvient toujours pas à fixer une nouvelle doctrine, à faire des propositions innovantes, le président a repris à son compte le RSA, revenu de solidarité active, optant même pour un financement 100% de gauche