Derrière l'hommage à l'homme de Montboudif, il faut voir l'influence croissante d'Edouard Balladur.

Le directeur du Théâtre du Rond-Point rouvre sa salle avec "René l'énervé", un opéra bouffe, où, derrière un rire "hénaurme", il laisse éclater sa détestation du pouvoir actuel.

Comme les cinq autres postulants à la primaire socialiste, la candidate a répondu aux questions de la rédaction du "Nouvel Observateur". Morceaux choisis.

Dimanche soir, le président ne voulait pas entendre parler d'une défaite au Sénat! Cet autisme donne la mesure du désarroi qui règne à l'Elysée. Tandis qu'à droite on s'interroge : comment se débarrasser d'un homme qui a rompu avec les Français ?

La présentation du budget 2012 donne l'occasion de dresser le bilan du quinquennat. Déficits persistants, dette accrue, cadeaux fiscaux accordés, puis repris... Sur la gestion des finances publiques, l'Elysée navigue à vue.

Pour « rompre avec lui-même », le président sortant doit faire oublier son action depuis 2007. Et on le comprend puisque 70 % des Français la jugent négative. Mais comment séduire à nouveau dès lors qu'on est jugé trop dur et insincère ?

Casque bleu du président pour les dossiers économiques brûlants, conseiller du CAC 40, ce financier vient de refuser de diriger la campagne de Sarkozy.

Contrairement aux traditions de la centrale, le secrétaire général de la CGT milite activement contre la réélection du président sortant.

Le président sortant veut encore croire à sa victoire, le 6 mai 2012. Et si c'était un nouveau signe de cet enfermement, loin des Français et même de ses conseillers, qui a estomaqué tous ceux qui l'ont vu faire campagne ?

Une famille ? Une bande ? Un réseau ? Une nébuleuse ? La hollandie est longtemps restée un mystère. C'est que le patron avait la hiérarchie en horreur, qu'il se défiait par nature de tout organigramme et que, pour brouiller les pistes et les repères, il n'avait pas son pareil pour placer les uns et les autres sur les mêmes dossiers. Il y a un désordre hollandais dont l'intéressé a souvent dit qu'il n'était qu'apparent et que lui seul en détenait la clé.

Pour le nouveau président, la normalité n'est pas seulement un trait de caractère mais aussi une manière de gouverner. Derrière ce concept très médiatisé, il y a une volonté politique de retour à l'ordre traditionnel de la République.

Proximité, sécurité... si les années Sarkozy sont bien finies, il reste au nouveau ministre de l'Intérieur à définir les contours de sa propre politique. Et à les appliquer.