Des prévisions montrent que si, à court terme, c'est le cours du baril du pétrole qui paraît incertain, à long terme, l'horizon de l'avènement de l'après-pétrole le serait tout autant.

Alors que le président Trump s'est retiré de l'Accord de Paris sur le climat et critique les études scientifiques mettant en garde contre le rechauffement climatique, les compagnies pétrolières prennent, elles, le contre-pied en décidant de faire face au problème. Mais les solutions proposées sont-elles vraiment les bonnes?

Un boom pétrolier au Texas est en train de remodeler l'économie, le pays et le monde.

Il n'est pas sûr que BP parvienne un jour à nettoyer la marée noire déclenchée par l'explosion de sa plate-forme de forage Deepwater Horizon, le 20 avril dernier, face à La Nouvelle-Orléans. Jusquà 40% des eaux du golfe du Mexique seraient menacées. Seule au banc des accusés, la société pétrolière a placé une part de ses profits sur un compte bloqué. Son procès, qui promet d'être long, fera-t-il la lumière sur les méthodes employées par l'industrie pétrolière, depuis plus de soixante ans, pour échapper à toute régulation ?

Analyses des conséquences de plus en plus problématiques de la crise pétrolière très prégnante depuis 2014 à travers le monde. Cette crise, due au ralentissement économique planétaire, rend le baril de pétrole bon marché. Une situation qui occasionne un repli chez les industriels (suppression d'emplois, gel des investissements et des nouvelles prospections) et instaure un désordre politique et social dans l'économie nationale des pays producteurs, surtout le Venezuela, le Nigeria, l'Irak, l'Azerbaïdjan, l'Algérie et la Russie (mais dans une moindre mesure). Explications.

L'or noir n'a jamais si bien porté son nom. Pourtant, le monde ne manque pas d'hydrocarbures.

Le prix du baril a perdu la moitié de sa valeur depuis juillet 2008, le brent passant sous les 60 dollars le 27 octobre. Cela pourrait constituer la seule bonne nouvelle de la récession, qui s'en trouverait atténuée

Opération hautement stratégique pour le groupe pétrolier français Total, à l'été 2016, avec le rachat du spécialiste français et mondial des batteries industrielles, Saft. Une activité a priori éloignée de son coeur de métier, mais qui lui ouvre le champ d'un nouveau marché, celui du stockage de l'énergie, actuellement 5% du CA de Saft. Un positionnement sur un marché porteur, appelé à fortement se développer dans les années à venir, et qui répond à la volonté de Total de préparer l'après-pétrole en se positionnant sur le volet des énergies renouvelables. Explications.

Le monde tourne progressivement le dos aux combustiles fossiles mais une question est souvent négligée : que faire des milliers de plate-formes gazières et pétrolières vieillissantes tout autour du monde. Lorsqu'elles ont été construites, on n'a guère pensé aux destins de ces carcasses à la fin de leur vie. Ce n'est qu'à présent que les grandes compagnies pétrolières s'éveillent à la réalité : il faut faire quelque chose.