La climatisation offre de la fraicheur et sauve des vies mais c'est aussi une contribution importante au réchauffement climatique.

A deux semaines de la grande conférence climatique de Paris, l'envoyé spécial du président pour la protection de la planète dénonce les incohérences des gouvernements, l'apathie des intellectuels français, et rappelle que les solutions existent pour limiter le réchauffement climatique.

Voici bientôt trente ans que les scientifiques observent un recul des glaces dans la mer Arctique, dû au réchauffement climatique. Mais le phénomène s'accélère : jamais les températures hivernales n'ont été aussi élevées qu'en 2016.

A mesure que la planète se réchauffe, il y a de plus en plus d'eau dans l'atmosphère. Donc plus de précipitations. Encore faut-il qu'elles tombent aux bons endroits et aux bons moments

Quand le Soleil prend rendez-vous avec le climat, cela donne par exemple, entre 1645 et 1715, un petit âge glaciaire sur la Terre. Mais si les variations de luminosité du Soleil ont pu dicter les changements climatiques des siècles passés, ce n'est pas vrai aujourd'hui.

Dans un livre très argumenté, deux astronomes dressent un état des lieux détaillé de la Terre. Nous devons gérer notre planète comme un vaisseau spatial, disent-ils. Il n'y a pas de Terre de rechange.

La fonte des glaces pourrait avoir une conséquence surprenante. La diminution de la pression exercée sur la croûte terrestre entraînerait fluidification du magma et augmentation du volcanisme. Un enchaînement d'événements que notre planète a déjà connu voici 14 000 ans.

L'eau liquide découverte sous la calotte de glace de l'Antarctique et du Groenland fragilise leur équilibre et suggère qu'elles sont plus sensibles au réchauffement climatique que prévu. Leur disparition provoquerait une hausse catastrophique du niveau des mers.

Depuis la dernière glaciation, des épisodes arides ont contraint l'humanité à s'adapter, donc à innover. C'est au marges des déserts que les efforts d'adaptation des populations humaines et leurs conséquences ont été les plus spectaculaires.

Les lacunes du droit de l'environnement tiennent moins à l'insuffisance des textes qu'à leur inefficience. Celle-ci résulte tant de leur inapplication que de leur source d'une faiblesse relative par rapport à d'autres branches du droit.

Avec 3 degrés de plus, ce n'est plus la même planète ! Les conférences se succèdent sans parvenir à un consensus. Préserver l'environnementne se fera qu'en respectant le pilier social du développement durable.