Les circonstances n'ont peut-être jamais été aussi favorables à la gauche libérale et réformatrice qu'incarne le ministre de l'Economie rescapé du dernier remaniement.

Une nouvelle vague de "chiracomania" est prête à déferler sur la France. Sympathique, humain, incarnant la France... pour une majorité de nos concitoyens, pas de doute, Jacques Chirac a été le meilleur des présidents de la Ve République, De Gaulle mis à part. Pourtant, le bilan des années Chirac est loin d'être aussi positif. Faute d'avoir mené les réformes nécessaires, c'est sous son règne que le pays a accéléré son déclin. Car si Jacques Chirac a été un formidable candidat, il s'est révélé un médiocre gouvernant...

Pour un "autre mandat" de la BCE à base d'une progression raisonnable de la liquidité.

Plaidoyer de François Ecalle, l'un des meilleurs spécialistes français des finances publiques, qui insiste sur l'impérieuse nécessité de réduire le déficit public. L'enjeu : alléger le poids de la dette pour éloigner le pays de la zone de vulnérabilité.

Avis de recherche maintenu sur les 50 milliards d'euros d'économies promis pour 2015-2017.

La relance budgétaire par la dépense publique, une idée qui a fait débat et le fait encore. L'article s'inscrit dans un ensemble critique sur les idées économiques fondamentales que l'on a refusé d'entendre en leur temps.

"Ni enlisement, ni rétablissement" caractérisent cinq ans de gestion hollandaise, les chiffres parlent d'eux-même.

Comment la France se tire une balle dans le pied en taxant le capital plus que de mesure.

Ces vérités que l'on ne veut pas voir, et ces contre-vérités que l'on nous assène

Le Commissariat au Plan des débuts de la IVe République est resté dans la mémoire politique comme un lieu d'exception, où prévision et concertation se conjuguaient pour donner des lignes directrices au pays. Puis l'idée même de planification s'est effacée devant l'avancée de la globalisation. A l'orée des années 2000, le "Plan" a sombré corps et biens. Aujourd'hui, sous l'enseigne France Stratégie, il y a une forme de renaissance de l'état d'esprit initial.

L'économiste souverainiste n'en pose pas moins expressément trois conditions de réussite : établissement d'un contrôle des mouvements de capitaux, remise de la Banque de France sous tutelle gouvernementale, réutilisation du levier des taux d'intérêt.

La macroéconomie "hollandaise" émet enfin des signaux positifs.