Le projet de loi pour la croissance, l'activité et l'égalité des chances économiques vise à favoriser la libéralisation de l'économie française. Cet objectif, notamment pour les professions réglementées, le secteur de l'immobilier commercial et celui des transports, passe par un accroissement de la concurrence en même temps que par des instances de régulation renforcées. Il se traduit aussi par des mesures destinées à stimuler les investissements des opérateurs économiques tant privés que publics.

Au congrès de Manchester, le Parti conservateur au pouvoir est chahuté pour sa politique de rigueur.

Nombre d'observateurs constatent que l'économie mondiale semble sur le point de redémarrer dans une sorte de dénégation du séisme de 2008. Voici quelques pistes de réflexion autour desquelles pourrait s'organiser un débat public sur les manières d'envisager une autre figure du capitalisme, différente de celle qui prévaut sous influence anglo-saxonne depuis trente ans.

La dette publique française pourrait se monter à 90% de la richesse produite en une année à l'horizon de 2012. La Commission européenne prévoit pour 2020 une dette moyenne de 120% du PIB européen. Est-ce grave ? Comment rembourser cette dette qui risque de peser sur les générations futures ? Le diagnostic est incertain.

La situation critique de l'Espagne menace la zone euro dans son ensemble. En trois ans, le chômage s'est envolé, passant de 2 à 5 millions de sans emplois. L'Etat accuse un déficit de 9 % du PIB. Les crises grecque, irlandaise et portugaise sont des apéritifs, la crise espagnole pourrait entraîner toute la zone euro dans la tourmente.

Si la nécessité d'une transition écologique vers un nouveau modèle socio-économique commence à être plus largement ressentie, la crise économique actuelle conduit parfois à renvoyer ce sujet à plus tard. En outre, les chemins pour réaliser cette transition restent flous et/ou rebutants dans les esprits. D'où une multiplication des craintes sur l'avenir.

Les prévisions économiques du président se sont presque toujours révélées fantaisistes. Et les dernières en date ne semblent pas plus étayées...

Réconcilier les Français avec l'économie ? C'est le pari du Prix Nobel Jean Tirole, qui publie un ouvrage destiné au grand public. En avant-première, il livre à "L'Express" son diagnostic : il n'y a pas de fatalité aux maux dont souffre le pays.

Soixante ans après le traité de Rome, l'Union européenne cherche un nouveau souffle. Qui tarde à venir. On voit pourtant des pistes se dessiner. En complément les analyses de l'Italien Romano Prodi, ancien président de la Commission européen et de Jean Tirole, économiste français lauréat du Prix Nobel d'économie 2014.

Pourquoi des mesures si ordinaires dans un moment si extraordinaire ? On ne fait jamais que la politique économique de sa majorité politique.