Le nouveau Premier ministre israélien est opposé à la solution de deux Etats, car il ne veut négocier avec les Palestiniens qu'un projet de souveraineté très limitée.

A force de considérer leur voisin comme le mal absolu, les pays arabes oublient que, bien avant la poussée de l'extrême droite, un véritable camp de la paix a existé dans l'Etat hébreu

Le nouveau gouvernement devra élaborer une stratégie pour répondre à la politique d'ouverture d'Obama à l'égard de l'Iran. Mais, avant les élections du 10 février 2009, aucun candidat n'avait évoqué ce sujet...

Ils ont leurs villes et leurs quartiers. Ils sont les seuls à avoir imposé leur langue à la société israélienne. Ils ont grandi en Union soviétique, n'ont pas la religiosité des Juifs orientaux ni les états d'âme des Juifs européens. Le 10 février 2009, ils ont donné leur voix à la droite et à l'extrême droite. Aujourd'hui leur leader Avigdor Lieberman, est l'arbitre des négociations pour la formation du gouvernement et peut imposer ses idées populistes. Bref, les Juifs russes sont en train de changer la face d'Israël.

Dans les pays de la région, le discours de guerre continue de dominer. Seuls les envoyés internationaux évoque la relance de pourparlers constate Al-Hayat

Les électeurs israéliens s'apprêtent à renouveler, le 22 janvier 2013, leur confiance à l'équipe ″faucon″ de Benyamin Netanyahou, au pouvoir depuis près de quatre ans. L'issue du scrutin législatif ne fait guère de doute, tant la société semble inquiète et repliée sur elle-même.

Le Premier ministre israélien paraît métamorphosé. Plus détendu et pondéré, il inspire le respect même à ses adversaires. Et semble disposé à rester longtemps au pouvoir.

La proposition du ministre de la Justice israélien d'appliquer la loi rabbinique dans le pays a choqué de nombreux laïcs, qui y voient une vraie menace contre la démocratie.

Alors que le mouvement social prenait de l'ampleur, les attentats perpétrés près d'Eilat renvoient Israël à son image de pays menacé qui doit s'unifier pour affronter l'ennemi.

Depuis la mi-juillet 2011, l'Etat hébreu est le théâtre d'une forte contestation sociale. Un mouvement dont le gouvernement de Benyamin Nétanyahou ne peut comprendre la nature profonde.