Vertueux, mais aussi accessible, acceptant les critiques et refusant les honneurs : tel est le bon empereur aux Ier et IIie siècles ap. J.-C. à Rome. Il se doit d'être le "primus inter pares", premier parmi ses pairs. Un modèle appelé à durer.

Il y a près de 3000 ans, l'Agora grecque résonnait déjà des débats entre les citoyens, posant les jalons de notre culture politique, mesurant aussi combien la citoyenneté est exigeante. Et combien une démocratie ouverte sur le monde est fragile... Fait partie d'un dossier "Monde cherche citoyens".

Interview croisée de Gérôme Truc et Rony Brauman, respectivement sociologue et médecin engagé dans l'action humanitaire qui reviennent sur la notion de la responsabilité collective, ainsi que sur son évolution et sa notion sociologique. Pas de chiffres. Fait partie d'un dossier "Monde cherche citoyens".

Démocratie directe, délibérations, tirage au sort... Comment renouveler les pratiques politiques quand tant de citoyens n'y croient plus ? Interview d'Yves Sintomer, professeur de sciences politiques à Paris 8. Pas de chiffres. Fait partie d'un dossier "Monde cherche citoyens".

Quelles institutions imaginer pour donner corps à une citoyenneté mondiale ? Telle est la réflexion de Louis Lourme, docteur en philosophie, alors que le monde est désormais considéré comme une communauté réelle d'engagement. Pas de chiffres. Fait partie d'un dossier "Monde cherche citoyens".

On a beaucoup parlé d'éducation à la citoyenneté depuis les attentats de "Charlie Hebdo", avec une injonction faite à l'école de transmission des valeurs républicaines. Il est plutôt question de formation des futurs citoyens dans le dernier numéro des "Cahiers pédagogiques". Car, pour les coordonnateurs du dossier, l'enjeu véritable est dans la mise en oeuvre de pratiques citoyennes et démocratiques dès l'école qui donnent envie aux jeunes de s'engager dans la citoyenneté. Sommaire. La citoyenneté, ça se pratique !. Les étudiants adorent, le formateur déteste. Se réaliser dans le collectif.

Selon les études sociologiques, la croissance n'implique pas le bien-être des citoyens. La justice, l'égalité et le sentiment de liberté son plus importants.

La confusion de la nationalité et de la citoyenneté a caractérisé l'histoire des démocraties modernes. Aujourd'hui, certains pensent une « nouvelle citoyenneté », qui serait fondée sur la construction européenne ou sur la participation économique et sociale. D'autres prônent la dissociation de la citoyenneté et de la nationalité. Les sociétés démocratiques peuvent-elles évacuer la dimension politique et l'ensemble des traditions et des institutions qui organisent la vie démocratique ? Nationalité et citoyenneté sont-elles dissociables ?

Tous les ans, l'association Ya Foueï organise un festival de cinéma citoyen dans l'Essonne et à Paris, "Il paraît qu'eux..." A cette occasion, elle se rend dans des collèges et des lycées pour projeter des courts métrages sur le thème de l'autre et de la différence, et échanger avec les élèves.

Généralisées cette année, de la 6e à la 2de, les heures de vie de classe ne rencontrent pas un grand succès. Si le collège essaie de dépasser ses réticences, le lycée, lui, a plus de mal.

"Communauté imaginée" selon l'historien Benedict Anderson, la nation est souvent analysée en termes subjectifs, et l'appartenance nationale perçue comme relevant de l'ordre du ressenti : on se "sent" - davantage que l'on n'est - français, mexicain, algérien ou japonais. Cette approche néglige pourtant un facteur prépondérant : la citoyenneté est ancrée dans la loi, codifiée juridiquement par le pouvoir politique. Droit du sol (simple, double ou différé), droit du sang (inconditionnel ou limité à un certain nombre de générations), naturalisation, attribution par mariage, etc.