L'Europe peine à mettre en place son système de positionnement par satellite Galileo. Cela n'empêche pas des ingénieurs du CNES de travailler aux étapes suivantes : un GPS pour s'orienter dans la banlieue de la Terre, voire au-delà.

La géolocalisation des mobiles permettra de faire des rencontres, de secourir les personnes en danger, ou encore de lutter contre le crime organisé.

Retombée inattendue d'une intervention militaire : la levée du cryptage sur les données du système de satellites GPS a donné l'occasion aux physiciens de réaliser un test précis de la relativité d'Einstein.

Ca y est ! Avec l'envoi d'un premier satellite de démonstration, le système européen de navigation satellitaire vient de franchir une étape cruciale. De quoi attaquer de front le monopole actuel du GPS américain.

Vers 2014, le système de navigation par satellite Galileo mettra fin à pratiquement vingt ans d'hégémonie de son concurrent GPS. Avec la mise en orbite le 27 avril prochain de Giove B, second satellite de démonstration de Galileo, un bras de fer s'annonce entre d'un côté, le novice européen, et, de l'autre, l'expérimenté américain.

Moins de 10 secondes suffisent à votre récepteur GPS pour afficher votre position à quelques mètres près. Avant, il y a eu le ciel : Soleil, Lune, Mars, Jupiter et ses satellites, étoiles, permirent aux explorateurs de déterminer leurs latitude et longitude.

Cela s'appelle un GPS (comme Global Positioning System). Fruit des amours du satellite et de l'ordinateur, ce système de navigation était jusqu'ici destiné aux marins. BMW a réussi à le faire entrer dans une berline.

En avion, en voiture, en bateau, à pied, en montagne, dans le désert, par beau temps ou au milieu d'une tempête, le GPS (Global Positioning System) donne tout à la fois la position géographique, l'altitude et l'heure exacte.

Avec Galileo, l'Europe se dote de son propre système de positionnement et de navigation par satellite. Pour garantir son indépendance et pour les retombées économiques potentielles d'une technologie dont les applications civiles se multiplient.

Alors que les Etats membres de l'Union européenne n'ont pas réussi, fin 2003, à se mettre d'accord sur un projet de Constitution qui conférerait une véritable existence politique à l'ensemble qu'ils forment, il est d'autres domaines, souvent jugés plus stratégiques, dans lesquels ils avancent à grands pas. L'espace, notamment, en fait partie, à l'image du programme Galileo de positionnement et de navigation par satellite.

Jusqu'a présent, la chance était le principal auxiliaire des prospecteurs de fossile. Avec la mise au point d'une méthode de recherche des gisements de fossiles par satellite, la géolocalisation pourrait prendre le relais.

L'agence spatiale européenne devrait, le 27 avril 2008, mettre sur orbite le deuxième satellite expérimental de sa constellation Galileo.