La rencontre du réel et du numérique. A pied ou en voiture, les consommateurs utilisent de plus en plus un GPS ou une carte numérique pour se repérer. Une véritable opportunité pour les marques souhaitant être présentes dans cet espace virtuel. Les plates-formes de géolocalisation et les moteurs de recherches ont cependant besoin d'une masse critique suffisante pour convaincre les annonceurs, gros ou petits. Et de résoudre avant tout le problème de vie privée pour convaincre les consommateurs.

Faible essor de la géolocalisation indoor (ou interne) au sein des entreprises françaises, contrairement à la géolocalisation extérieure. Si cette solution a déjà fait ses preuves en matière de contrôle d'accès et de sécurité, la technologie (qui repose essentiellement sur la RFID et le Wi-Fi) est encore perfectible. Les autres freins sont également le coût, et surtout psychologiques du fait de la résistance au changement et de la question de la protection de la vie privée des collaborateurs, objet de réticences de la part de la Cnil.

Le géomètre-expert Joël van Cranenbroeck est un spécialiste de la mesure GPS. Cela tombe bien car il n'arrête pas de bouger afin de sécuriser de par le monde de gigantesques oeuvres de génie civil. Un savoir-faire et un parcours étonnant.

Armées, transports, transactions financières : les sociétés comme les Etats sont de plus en plus dépendants des satellites de navigation. Une vulnérabilité nouvelle et inquiétante.

En analysant le vent océanique, le GPS va affiner les prévisions de la météo et faciliter l'étude du réchauffement climatique.

Les militaires misent désormais sur la fusion de technologies éprouvées pour pallier les failles du système de navigation GPS, trop facilement piratable. Les voitures autonomes pourraient en bénéficier.

La mise en service de la constellation de satellites Galileo pourrait se faire en décembre. L'Europe disposera alors, après dix-sept ans d'attente, du système de positionnement le plus précis au monde.

Précision limitée, coûts d'installation élévés... le radar n'est finalement pas la panacée. D'autant qu'un système, baptisé ADS-B, fait déjà mieux pour réguler le trafic aérien. Grâce au GPS.

En permettant de se repérer avec une précision inouïe où que l'on soit sur Terre et de jour comme de nuit, le système de positionnement par satellite a ouvert une nouvelle ère.