La 21e Conférence des parties sur les changements climatiques de 2015 qui se tiendra à Paris, du 30 novembre au 11 décembre, est cruciale car elle doit aboutir à un accord international sur le climat, applicable à tous les Etats dans l'objectif de maintenir le réchauffement en deçà de 2 - les conséquences sur l'environnement étant, au-delà de cette limite, considérées comme potentiellement catastrophiques. Sommaire. Les grands enjeux du changement climatique. Conférence de Paris : vers des engagements contraignants ?. Réchauffement climatique : le rôle de la consommation.

Après deux décennies de négociations internationales sur le climat, la Conférence de Paris (COP21), qui se déroulera du 30 novembre au 11 décembre 2015, devrait permettre l'adoption d'un nouveau protocole et d'un instrument juridique qui prendront effet d'ici à 2020. Cet accord s'imposera à tous les pays et aura pour objectif final la stabilisation de l'augmentation des températures à + 2°C par rapport au niveau de la période préindustrielle. Il devient en effet urgent de trouver de nouvelles solutions juridiques incitant les négociateurs des 195 pays à plus d'efforts.

Plus de cent cinquante chefs d'Etat et de gouvernement se réuniront du 30 novembre au 11 décembre 2015 à Paris, dans le cadre de la 21e conférence de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC). L'objectif principal de la COP21 (conférence des parties) est de conclure un accord de coopération multilatérale en matière de lutte contre le changement climatique. La question du financement des moyens mis en oeuvre pour atteindre cet objectif est cruciale, car il est impératif d'aider les pays en développement à réussir leur transition énergétique.

Le nombre de réfugiés climatiques d'ici 2010 selon l'Onu sera de 150 millions, dont une majorité sont issus de pays du tiers-monde.

En 2009, la Banque mondiale va multiplier par trois ses prêts pour atteindre 30 milliards de dollars, et envisage de monter à 100 milliards de dollars par an. La Banque annonce partout que la lutte contre le changement climatique et le financement des énergies renouvelables est une priorité.

Le siècle des ruptures : ainsi pourrait être nommé le XXIe siècle d'après William Laurance, qui dresse le portrait d'un monde de plus en plus instable et imprévisible. Mais la connaissance de ces points de rupture devrait permettre de les éviter

L'Europe a maintenu le cap du protocole de Kyoto en se faisant l'emblème de son positionnement international. Elle a défendu sa conception d'un monde où les pays industrialisés assument leurs responsabilités.

L'issue des négociations, qui doivent aboutir à la création d'un nouveau régime climatique international, à Copenhague ce mois de décembre, demeure incertaine. Certains Etats ne font pas preuve d'une attitude coopérative, alors même que les gains collectifs qui en résulteraient diminueraient le coût de leurs actions individuelles.

Du 7 au 18 décembre 2009, la ville de Copenhague a accueilli un sommet de l'ONU sur le climat. Il fallait donner suite au Protocole de Kyoto qui expire fin 2012. Beaucoup d'espoirs étaient donc mis sur ce sommet. Mais les résultats en sont décevants. L'accord de Copenhague est insuffisant en substance, et incertain du point de vue procédural.