Ouragans, inondations, sécheresses, incendies... Une séquence de catastrophes naturelles historiques, aggravées par le réchauffement, frappe tous les continents

Par le traitement multilatéral et les profondes transformations qu'il impose, le changement climatique se place indéniablement parmi les dossiers de politique internationale les plus complexes, au carrefour des rapports de force mondiaux. Les évolutions attendues d'ici à 2050 participeront-elles à des déséquilibres d'importance ?

Son nom est synonyme d'eau claire, de fonds marins paradisiaques. Refuge d'innombrables espèces, source de nourriture, le corail est indispensable à la vie. Véritable brise-lame, c'est un rempart naturel contre les typhons et autres ouragans. Mangeur de CO2, c'est un des poumons qui font respirer la planète. Mais aujourd'hui, le corail est surtout une espèce en danger. Ses couleurs éblouissantes, issues de milliers d'années d'évolution naturelle, pourraient ne pas survivre au changement climatique. Et quand le corail blanchit, c'est toute l'humanité qui pâlit avec lui.

Dans la famille des intellectuels qui font du bien, on demande sans hésiter Naomi Klein, une journaliste, essayiste canadienne qui cartonne dans la petite sphère de la contestation altermondialiste. A quelques semaines de la Conférence sur le climat à Paris, elle vient de cosigner un appel pour l'arrêt des crimes climatiques. Avec d'autres icônes environnementalistes comme l'Indienne Vandana Shiva, le climatologue Jean Jouzel ou l'activiste américain Bill McKibben, elle pousse entreprises, institutions, Etats... à désinvestir le secteur des énergies fossiles.

Et si le réchauffement global s'emballait ? Envisageant le pire, des chercheurs préconisent ainsi des solutions extrêmes pour refroidir carrément la planète, au cas où. Banquise artificielle, parasol cosmique... leurs projets colossaux, dits de "géoingénierie", sont déjà à l'étude. Mais ce défi lancé au climat ne va pas sans poser problème, ni rappeler un passé plutôt trouble...