Une étude dirigée par Alistair Seddon, de l'université de Bergen (Norvège), innove par son approche. Plutôt que de modéliser l'avenir, les chercheurs ont observé comment les écosystèmes terrestres ont réagi aux à-coups de la météo sur les treize dernières années. La carte qui résulte de ce travail montre que les écosystèmes les plus sensibles ont été les zones arctiques et montagneuses, ainsi que les forêts amazoniennes et asiatiques.

Alors que le réchauffement du climat est devenu une affaire d'Etats, jamais il n'a été autant critiqué. A tort... ou à raison ? Pour le savoir, nous sommes remontés à la source : aux données scientifiques. Car elles seules sont en mesure de dire si, oui ou non, la Terre se réchauffe. Chiffres à l'appui.

Lancée dans les années 1990, la chasse aux polluants industriels comme le dioxyde de soufre est en passe d'être gagnée. Mais un effet pervers vient assombrir ce succès : privée d'aérosols l'atmosphère laisse davantage passer les rayons du soleil, ce qui aggrave le réchauffement. Que faire ?

Dans les grottes, les variations du climat et les séismes se traduisent par des modifications de structure des concrétions, identifiables et datables.

Le 28 septembre dernier, le Sénat américain auditionnait le célèbre écrivain de science-fiction sur la question climatique. Au grand dam des spécialistes.

Températures records, ouragans en pagaille, inondations, sécheresse : 2005 restera comme l'année où le climat s'est ingénié à vérifier les pires scénarios du réchauffement global.

Les sédiments accumulés dans les lacs du Jura, les glaces du Groenland et les sédiments de l'Atlantique Nord, révèlent les fluctuations du climat depuis 10 000 ans.

La cartographie précise de la surface de Vénus et l'analyse de son atmosphère actuelle révèlent que le climat de cette planète a fortement varié depuis un milliard d'années.

Depuis 10 000 ans, le Sahara fut au moins à deux reprises une savane foisonnante de vie. Les investigations, guidées par satellite, révèlent les variations du climat et comment les hommes s'y sont adaptés.

Des modèles indiquent que le réchauffement de notre atmosphère ouvrirait une boîte de Pandore. Des signes alarmants pour la santé apparaissent déjà.

L'étude des glaciers des Andes révèle comment ils évoluent et les risques associés à leur recul. Ces glaciers, tropicaux, présentent des spécificités qui permettent de préciser les modèles climatiques globaux.

Les indices s'accumulent : le réchauffement global renforce les vents dévastateurs des cyclones et leurs pluies diluviennes.