Il caracole à la tête de l'UDF, veut prendre d'assaut les bastions gaullistes et les places fortes socialistes pour mener les centristes jusqu'à l'Elysée.

Avec ou sans la bénédiction de Dominique Voynet ? C'est, au-delà de l'annonce de sa candidateur, la question qui agite le microcosme écolo.

"Ni gauche ni droite..." Ce fut un temps le slogan des écolos. C'est désormais celui de l'extrême-gauche.

En France, la culture est affaire d'Etat, mais l'Etat manque à l'appel. A l'occasion de l'élection présidentielle, "Beaux Arts magazine" appelle les politiques à l'action.

Les Français seront appelés le 21 avril et le 5 mai 2002 à élire un nouveau président de la République, fonction qui, en France, est essentielle puisque -même s'il revient au gouvernement de déterminer et conduire la politique de la nation, et si les épisodes de cohabitation l'ont un peu altérée- nous vivons dans un régime quasi présidentiel.

Le premier tour de l'élection présidentielle française a suscité une véritable frayeur : l'extrême droite, avec plus de cinq millions de voix, en nette progression en comparaison de l'élection de 1995, arrivait en seconde position, éliminant du deuxième tour le candidat socialiste.

Les deux points gagnés par le président dans les intentions de vote depuis l'annonce de sa candidature ne suffisent pas à atteindre le niveau de ses prédécesseurs. Jospin semble avoir les cartes en main. Encore faut-il qu'il sache les jouer...

Il dîne avec Villiers. Il drague les amis de Pasqua. Son Pôle républicain est ouvert à tous les vents, fussent-ils de droite. Le "Che" a longtemps été dans son camp une figure originale.