Quelle fête ! Pendant onze jours, jusqu'au 23 mai, les cinéastes du monde entier se donnent rendez-vous sur la Croisette. Ils viennent des Etats-Unis, d'Italie, de Roumanie, du Chili, d'Iran ou de Chine. Et de France, bien sûr. Moribond, le cinéma ? Dévoré par les grosses machines ? Jamais la prodigieuse vitrine de Cannes n'aura rassemblé autant d'étoiles !...

Le 14 mai s'ouvre le 56e Festival international du Film de Cannes. Portrait de son patron.

Fan de rock et de blues, le réalisateur présente à Cannes "The Soul of a Man", premier épisode d'une ambitieuse série documentaire en sept épisodes, produites par Martin Scorsese.

Palme d'or en 2000, Lars von Trier est de retour à Cannes avec "Dogville", son film le plus surprenant.

A Sydney, François Forestier a plongé dans l'enfer virtuel de "Matrix Reloaded", qui sort aujourd'hui, et de "Matrix Revolutions", à venir dans six mois.

Après le triomphe de sa mise en scène de "Phèdre", Patrice Chéreau joue dans le film de Michael Haneke, "Le Temps du loup", se prépare à tourner un "Napoleon" et préside le jury cannois...

Saboter le Festival de Cannes ? Les intermittents en rêvent. Depuis des mois, ils fourbissent leurs armes pour prendre d'assaut le deuxième événement le plus médiatisé du monde et faire plier le gouvernement. Revue des troupes et état des lieux avant la bataille.

Dans leur remake du film d'Alexander Mackendrick avec Alec Guinness, les frères Coen affinent un peu plus leur vision du monde, celle d'un chaos hilarant.

Cinq ans après son mémorable "Harry, un ami qui vous veut du bien", le jeune cinéaste français est de retour sur la Croisette avec "Lemming", un thriller qui fait mal.

Faire l'acteur, c'est pour Daniel Auteuil une façon de réaliser un rêve de jeune homme : celui de changer constamment d'identité, de milieu, de métier... A Cannes, on le verra dans le film de Michael Haneke et dans celui des frères Larrieu.

Dans "Une fois que tu es né", le réalisateur Marco Tullio Giordana met en scène un jeune garçon qui, à la suite d'un accident en mer, va vivre le cauchemar de l'immigration clandestine.

Peinture stylisée de l'Alabama esclavagiste, "Manderlay" est un film qui "va révulser les Black Panthers et le Klu Klux Klan", affirme le cinéaste danois.