Autour de la compétition officielle, Gilles Jacob bâtit depuis trente ans un ensemble complexe, où les évolutions techniques et politiques comme les rapports avec les concurrents appellent une constante évolution.

Les sélections du 60e Festival de Cannes ont fait naître plus d'une hypothèse, pour certaines esquissées en juin (n°624).Les "Cahiers" y reviennent en deux temps - le mineur, le sublime -, avant d'autres prolongements en septembre.

Lycéens français et allemands à la 40e édition de la Semaine internationale de la critique.

Le 60e Festival de Cannes a suggéré l'hypothèse d'un registre mineur chez les Américains. Dans le numéro d'été, un premier article a commencé à creuser cette intuition, en croisant les nouveaux films de Gus Van Sant, des frères Coen, etc., avec d'autres, récents, mais aussi avec le "Kafka" de Deleuze et Guattari, et son concept de "littérature mineure".

C'est... renversant ! Burlesque, sensuel, saturé de soleil, de tonus, d'amour physique et de tendresse, d'amours agrestes homo et hétéro, de corps d'exception et de potion magique version vigueur méridionale. C'est possiblement le film le plus cul et le plus doux du Festival

Film argentin indépendant, Tetro conte l'histoire d'Angelo et Bennie (Vincent Gallo et Alden Ehrenreich), fils du célèbre Carlo Tetrocini (Klaus Maria Brandauer), un grand chef d'orchestre, arrogant et cruel.

Vincere s'inspire d'un épisode de l'histoire du fascisme et de son chef. Encore socialiste, le jeune Mussolini se lie à Ida Dalser, avec qui il a un enfant et qu'il répudie quand, devenu leader belliciste, il épouse Rachele Guidi. L'ancienne relation gêne sa carrière, il fait enfermer Ida et leur fils Albino dans un hôpital psychiatrique.