La Maison européenne de la photographie expose Andres Serrano. Occasion de (re)découvrir, au-delà du parfum de scandale qui l'entoure, un des plus grands photographes américains actuels.

℗ Quand on cherche la vérité vraie, celle qui passe à travers le temps et les modes, à travers les circonstances et les épreuves, ce sont les artistes qu'il faut convoquer. Les sociologues, les urbanistes, rendent de grands services. Mais leurs vérités se déplacent, comme se déplacent les populations, les moeurs, les techniques. Leurs vérités appartiennent à l'époque ; elles s'usent, elles se périment, elles finissent par entrer dans les livres d'Histoire, il faut les remplacer.

Nous regardons toujours plus de vidéos sur Internet : gif, vine, clip, vidéo de manif ou vidéo de chat... tout y passe et on glisse de l'un à l'autre sans s'en rendre compte, ouvrant plusieurs fenêtres à la fois, sautant la fin avec impatience, interrompant sans cesse le fil, et la distraction toujours nous emporte. On arpente ce territoire infini à grands pas, avec ce que cela peut avoir d'excitant et de frustrant. Pour qui aime les images en mouvement, il est jubilatoire de suivre cette révolution vidéo.

Deux expositions, à Metz et à Paris, s'intéressent aux relations qu'entretiennent les artistes avec les jardins. De la palette végétale de Monet à Giverny au paysage noir de Philippe Parreno, balade dans une nature aussi poétique que politique.

L'information contribue à redessiner le travail des artistes, qu'ils soient musiciens, cinéastes ou peintres. Elle favorise également de nouvelles relations entre un spectacle et son public

Réalisées en Afrique centrale, des oeuvres exposées à Paris retracent l'histoire artistique du Congo-Kinshasa. Un voyage surprenant, magnifique et drôle.