Face à la précarité et aux déserts médicaux, les services d’accueil des urgences voient leur fréquentation augmenter. Les temps d’attente des usagers s’en trouvent souvent allongés, majorant ainsi le stress lié à la situation initiale d’urgence. Cherchant à répondre aux besoins immédiats des patients, les soignants s’efforcent d’adopter les bons comportements pour désamorcer ces moments tensionnels.

Accueillir un enfant pour un examen psychologique, c'est aussi être attentif à tous les paramètres qui entourent sa venue. Par qui est-il accompagné? L'adulte souhaite-t-il la présence de l'enfant lors du recueil d'informations? L'enfant exprime-t-il la volonté d'y assister ou comment s'occupe-t-il pour patienter ensalle d'attente? C'estdans cet entre-deux ques'observent souvent des détails qui auront du sens pour le suivi... Claire Meljac nous livre ici une observation sur l'utilisation du téléphone portable des mamans par leursenfants.

La pratique du soin est fondée sur de nombreuses théories. Si les sciences du vivant s'appuient sur des preuves pour désigner les pratiques les plus efficaces d'un point de vue biomédical, les sciences humaines peinent parfois à corroborer le ressenti des patients comme des soignants dans leur pratique humanisée. Voici un point de vue sur le soin dans une dimension résolument humaine, où l'objectif est avant tout de se rendre utile à la personne.

La survenue d'une escarre peut être considérée comme un évènement indésirable évitable. Ses conséquences sont très préjudiciables pour le patient, en premier lieu, mais aussi en termes de coûts induits et pour les équipes soignantes confrontées à un échec de prévention. C'est pourquoi les infirmières, les aides-soignantes et l'équipe pluridisciplinaire doivent collaborer autour d'une stratégie de prévention de l'escarre.

La conceptualisation de Donald Meltzer autour du conflit esthétique permet d'appréhender l'importance des premières relations d'objet dans ses aspects attractifs et menaçants. Entrer dans cet IME accueillant des adolescents avec autisme, psychose et pathologies limites, et suivre les premiers pas de Paul dans le bureau du psychologue nous permettent de mieux appréhender cette notion et ses prolongements avec la construction d'un espace privé et la violence de la rencontre. Vers une « éthique du lien empreinte de prudence et de reconnaissance »...

Le sujet dépendant, en situation de handicap moteur, forme avec le soignant une dyade singulière. Si le corps du soignant fait fonction de suppléance du handicap physique, qu'en est-il de son psychisme ? Quels sont les effets de cette utilisation sur ces professionnels intimement convoqués dans cette relation ?