À la suite d'un deuil, Gretel Ehrlich, scénariste à Hollywood, part à la recherche d'un lieu où abriter sa douleur. Ce sera le Wyoming. De cette existence au cœur d'une nature presque intacte, en compagnie de bergers et de cow-boys auprès desquels elle va redonner un sens à sa vie, est née La Consolation des grands espaces. À la manière de Walden ou la Vie dans les bois de Thoreau ou de Pèlerinage à Tinker Creek d'Annie Dillard, cette peinture d'une Amérique insoupçonnée est aussi le récit d'une expérience essentielle, d'une renaissance bouleversante, vécue dans le souffle vivifiant d'espaces vierges où l'auteur découvre enfin le sentiment de faire partie d'un tout.

Evoque l'enfance de l'auteur au cours des années 1960, rythmée par de nombreux déménagements, des quartiers pauvres de Marseille aux villages clos des Alpes. Des univers encore proches dans le temps, mais qui semblent déjà appartenir à un monde disparu.

En deux cents pages, et quatre chapitres, alternant souvenirs et réflexions, sur le ton charmant de la conversation qu'elle a aujourd'hui avec ses lecteurs, comme elle l'avait jadis avec ses élèves, Jacqueline de Romilly nous raconte les «histoires drôles» de sa vie.

Ouvrage de mémoires consacré à l'enfance et à la jeunesse de M. Druon, jusqu'à l'âge de 22 ans. Présente un tableau vivant de la France de 1918 à 1940.

Ce second volume constitue un témoignage sur le Seconde Guerre mondiale. En 1939, Hitler envahit la Pologne. M. Druon, intègre le régiment de Montlhéry, puis s'engage dans la Résistance avant de quitter la France pour rejoindre les rangs des Forces françaises libres du général de Gaulle.

Dans le Paris des années 1960, l'histoire de la passion qui unit l'auteure et l'écrivain Jacques Audiberti, déjà âgé. Au bout de trois ans de bonheur, la maladie s'installe et la jeune femme est obligée de faire face à la vraie vie. Grâce à son amant, elle devient journaliste à Paris-presse.

Pascal, le narrateur, raconte son expérience de la guerre au Liban entre 1975 et 1976 aux côtés des chrétiens, et livre ses réflexions sur cette épreuve comme un passage obligé pour s'initier à la vie et se préparer à l'écriture.

Santiago Amigorena (° Buenos Aires, 15 février 1962) est un réalisateur, scénariste, acteur, producteur et écrivain argentin. débute sa carrière cinématographique par l'écriture du scénario du film, La Jalousie, de Christophe Loizillon, avec qui il collabore deux autres fois, en 1997 et 2002. Il signe une vingtaine de scénarios, notamment pour la nouvelle génération de réalisateurs français des années 1990, entre autres, Cédric Klapisch, Laurence Ferreira Barbosa, Brigitte Roüan, Agnès Merlet, Jean-Pierre Limosin avant la réalisation, en 2006 de son 1er film, Quelques jours en septembre. Depuis 1998, Santiago Amigorena rédige son autobiographie. Avec quatre livres déjà parus, Une enfance laconique, Une jeunesse aphone, Une adolescence taciturne et Le Premier Amour,

Nous aurons toujours Paris est conçu sous forme de boucle, et c'est dans le perpétuel aller-retour entre les rêveries de l'enfant, ses projections et leur prolongement à l'âge adulte, dans leur décalage, souvent, que se glisse le merveilleux, que se construisent la vie et l'oeuvre, avec leurs impasses, fausses pistes, déceptions et surprises. Il n'est donc pas, ou très peu, question de Paris dans ces pages. Mais plutôt de pérégrinations et de rencontres : du Japon à l'Afrique, et de Julien Gracq à Ismail Kadaré ou Albert Cossery, quand ce n'est pas l'ombre du toujours énigmatique B. Traven.

A travers quelques problématiques telles que l'inspiration littéraire ou encore sur ce que peut apporter l'écriture à un écrivain, Christine Angot, l'auteure notamment de L'inceste et Les désaxés, dévoile ce qu'est, pour un écrivain, l'abandon total à la littérature.

Caïn Marchenoir est un trouble-fête, un exalté, qui permet à Bloy dans son premier roman de régler ses comptes au milieu littéraire de son temps.

En évoquant des photographies, tirées d'après des négatifs conservés dans un album que sa grand-mère maternelle lui a confiés dans les années 1970, M. Desplechin évoque ses souvenirs et reconstitue des épisodes de la vie de membres de sa famille.