Y. Queffélec raconte la relation houleuse et tourmentée qu'il a eue avec son père, l'écrivain Henri Queffélec, un homme droit mais très dur. Premier volume d'une trilogie autobiographique, couvrant les deux premières décennies de l'auteur et s'achevant sur la mort de sa mère, en 1969.

Ecrit d'abord en anglais pour une parution américaine en 1942, ce texte traduit par l'auteur lui-même, retrace sa jeunesse à Paris au sein d'une famille nombreuse et bohème : enfance à Passy, Première Guerre mondiale, engagement à peine majeur, études à l'Université de Virginie. A son retour en France en 1923, Green veut être écrivain, rencontre Mauriac, Lacretelle, Cocteau...

En deux parties, Portrait d'un homme invisible et Le Livre de la mémoire, l'auteur-narrateur évoque la mort imprévue et brutale de son père qui sonne l'heure d'une confrontation fondamentale : celle qui mettra aux prises l'écriture et la mémoire, l'écriture et la vie

Suite au décès de son père, l'auteure se tourne vers son passé et retrace l'histoire de plusieurs générations, depuis l'entre-deux-guerres jusqu'au début du XXIe siècle.

«J'avais tout au plus onze ans lorsque j'eus envie de devenir écrivain ; et alors, très vite cela devint une ambition bien ancrée.» De la révélation précoce de son désir d'écrire, transmis par son père, journaliste autodidacte, à son accomplissement talentueux, V. S. Naipaul, qui a reçu en 2001 le prix Nobel de littérature, retrace pour nous un chemin qui fut long et parfois difficile pour cet homme partagé entre les souvenirs lointains de l'Inde ancestrale, Trinidad, où il fut élevé, et le monde totalement étranger des romans anglais qu'il lisait. «Comment je suis devenu écrivain est un chef-d'œuvre caractéristique de Naipaul : aussi acéré et lucide qu'une lance de verre, nostalgique, différent et merveilleusement altier.» The Observer

Eduardo Manet, dramaturge, cinéaste, prix Goncourt des lycéens pour L'Île du lézard vert (Flammarion, 1992), prix Interallié pour Rhapsodie cubaine (Grasset, 1996), est l'auteur de dix romans et récits, parmi lesquels La Mauresque, finaliste du prix Goncourt 2002 (rééd. Archipoche, 2009).

Si les romans et récits d'Henry de Monfreid continuent à captiver des générations de lecteurs, c'est parce qu'ils doivent autant à l'imagination fascinante de leur auteur qu'à sa connaissance de l'Afrique traditionnelle et à son expérience vécue de ces contrées de mystères. Ce recueil rassemble cinq des plus grands textes de l'écrivain-aventurier : Du Harrar au Kenya, Le cimetière des éléphants, Wahanga, Sous le Masque Mau-Mau et Le serpent rouge. Les deux premiers sont des récits autobiographiques, dans lesquels Henry de Monfreid raconte ses aventures depuis la déclaration de la guerre en 1939, jusqu'à la fin de sa détention en 1943 : arrestations, fuite en brousse, attentats - rebondissements et émotions fortes se succèdent à un rythme endiablé... Dans les trois romans qui suivent, Monfreid nous entraîne sur les traces de Djalia et de Karembo, le jeune guerrier Massaï. A travers une galerie de personnages inoubliables, c'est toute une partie de l'Histoire du Kenya qui défile, de la révolte sanglante des Mau-Mau en passant par une guerre sans pitié avec les Britanniques, jusqu'à l'indépendance du pays en 1963. Rapts d'enfants, sortilèges, chasse à l'homme dans la forêt vierge, fantômes et animaux sauvages... Tous les éléments qui font la force des grands romans d'aventures sont rassemblés dans ces pages qui livrent un témoignage unique sur l'Afrique coloniale.

Dernier volume de l'oeuvre complète de C. Bukowski (1920-1994).

L'auteur raconte sa récente découverte de la Pologne, son pays d'origine, où il n'est jamais allé. Poussé par la nécessité de comprendre, il se décide à partir pour Varsovie, Cracovie et Auschwitz où une partie de sa famille a trouvé la mort. En contrepoint de ce voyage, il décrit le dernier épisode d'une longue histoire d'amour qui achève de se défaire en France, à l'occasion de son absence.

Originaire du Canada, le poète John Glassco (1909-1981) vécut à Paris au tournant des années 1930. Pendant trois ans, il côtoya autant l'avant-garde littéraire américaine que le milieu des écrivains français.

Suite à Formation (2007) qui n'est pas du " souvenir d'enfance " comme on l'a quelquefois écrit. mais le récit de formation d'un enfant qui pense pouvoir consacrer sa vie à la création, j'ai voulu concentrer mes forces de mémoire. d'empathie et de poésie sur la quinzième année de mon âge. On trouvera ici. entre autres faits - Dieu Créateur, Dieu Rédempteur, Vierges. conflit au père. amitié de la mère dans les prémices de sa disparition trois ans plus tard, Cosmos, Histoire, filles. femmes, garçons. filles encore. Nature, animaux. ruines de guerre. cirque. et surtout. avec la Poésie. le sexe de femme -, l'histoire. la description. l'explication d'une pratique, la " branlée-avec-texte " qui. depuis l'esquisse de sa description en 1972 dans " Langage du corps " (in Vivre) où je la signale comme déjà révolue. a suscité et suscite toujours des interprétations erronées, des déformations, voire des racontars réducteurs. quand ce qui l'animait alors se situait bien au-dessus et bien en dessous de ce qu'on croit. Plutôt que de reprendre le courant chronologique de Formation. j'ai procédé ici par journées souvent longues et suivies de leurs nuits. comprises entre la fin de Juin et la fin d'août de l'année 1955.