Journaliste, Michel Droit évoque ici ses débuts, ses amitiés et ses rencontres

Ce volume couvre la période 1917-1926 des mémoires de Sean O'Casey. Le récit s'ouvre sur le retour à Dublin des pionniers irlandais, de retour des geôles anglaises.

Après Chasse gardée, son premier texte autobiographique. Juan Goytisolo retrace dans Les royaumes déchirés le chemin parcouru depuis la fin des années 50. Du militantisme antifranquiste aux côtés des communistes espagnols à la vie littéraire parisienne, de l'aventure de la révolution cubaine à la création d'une revue ouverte aux intellectuels de langue espagnole, les illusions s'effondrent et Goytisolo va de rupture en rupture ; il ne perd pas pour autant le sens de l'humour ni ne renonce à la quête d'une véritable authenticité morale. Ce parcours, de plus en plus solitaire, est jalonné de trois repères : la rencontre avec Genet, dont le portrait est l'un des temps forts du livre, la relation avec Monique Lange, parfois difficile mais toujours ouverte, inventive, généreuse, et la reconnaissance de l'homosexualité à l'occasion d'une rencontre fortuite dans le quartier de la Goutte-d'Or. Désaffection, dessaisissement, détachement, dépouillement et, en corollaire, purification. La douloureuse traversée des apparences débouche pour Juan Goytisolo sur la liberté qui lui permet de se retrouver à travers l'appropriation jubilante de son territoire de poète.

L'auteur brosse des portraits en une galerie qui assemble M. Yourcenar, A. Fraigneau, M. Jouhandeau, A. Dumézil. Outre les portraits, l'avide lecteur retiendra l'éloge de la mondanité, la définition d'un art de vivre et une somptueuse célébration de l'imaginaire

Ce dernier volume est essentiellement consacré au monde musulman, dont J. Benoist-Méchin fut un des premiers à deviner l'importance géopolitique qu'il allait prendre dans la seconde partie du XXe siècle. Il nous raconte en particulier ses nombreuses rencontres avec les leaders du monde arabe, dont le général Kadhafi, qu'il admira passionnément.

Pierre de Boisdeffre descend, par son père, d'une famille de notables berrichons, les Néraud (Jules Néraud, dit {Le Malgache}, fut un grand ami de George Sand), et par sa mère du général de Boisdeffre, chef d'Etat-Major des armées au moment de l'Affaire Dreyfus et négociateur de l'alliance franco-russe. Enarque de la première génération, il poursuivit une carrière de haut fonctionnaire un peu atypique parce que, dès ses vingt ans, le jeune Boisdeffre était entré en littérature. Passé par l'Education nationale, les Beaux-Arts, les Affaires étrangères, l'ORTF, il terminera sa carrière de diplomate comme ambassadeur en Uruguay, en Colombie et auprès des Communautés européennes à Strasbourg. Subversif et polémique, Boisdeffre raconte ses expériences professionnelles et littéraires avec une grande liberté de ton. Il n'hésite pas à égratigner. Et comme il a rencontré "tout le monde"...du général de Gaulle à Malraux, de Mauriac à Claudel, toute une France politique et littéraire des années 50 à 70 revit dans ce livre provisoirement arrêté à la grande fracture de 1968.

Ce dernier volume du Journal commence l'année du prix Nobel de littérature et s'achève à la mort d'Hélène Martin du Gard, la compagne de l'auteur depuis 43 ans. Rayonnement d'une oeuvre et détresse d'une vie d'homme qui, sur le plan de l'histoire, a vu pour la seconde fois s'écrouler ses idéaux de justice et de paix.

Publié en 1952, ce volume retrace la vie de O'Casey de 1926 à 1935. C'est en Angleterre, où il vit désormais avec sa femme et ses enfants, que sa pièce The Silver Tassie, refusée par Yeats et l'Abbey Theater de Dublin, sera jouée en 1928. Le dernier tiers de ce livre est consacré à sa visite aux Etats-Unis en 1934.

Marcel Duhamel (16 juillet 1900 à Paris – 6 mars 1977, Saint-Laurent-du-Var) est un éditeur (créateur de la Série noire chez Gallimard) et traducteur. Il a également été scénariste et acteur.

Georges Pillement, né le 23 mars 1898 à Mayet (Sarthe), mort le 14 avril 1984 à Paris, est un écrivain, traducteur, directeur de revues et photographe français. À partir de 1941, il publie des livres consacrés à la sauvegarde des monuments anciens et continue son action à la télévision, ainsi que par la création d'associations et d'une exposition itinérante dans les années 1960. in : Wikipédia, 2010-04-21

"Paul Bay commence des humanités latines au Collège de Thuin et les termine à l’Athénée de Chimay où ses parents l’ont inscrit en internat. La mort de son père arrête ses études, Paul Bay a dix-huit ans. Il entre comme commis à la société ferroviaire du Nord belge, à Liège, au dépôt de Kinkempois. Déçu par le milieu dans lequel il doit vivre, il démissionne et tente d’animer un «Institut polytechnique» pour étudiants en difficulté. Il quitte bientôt Liège et gagne Bruxelles, devient correcteur au journal Le Matin et habite, très à l’étroit, rue des Harengs, non loin de la Grand-place..." in : http://www.servicedulivre.be/fiches/b/bay.htm. Consulté le 2010-09-24