Le 25 septembre 2015, les Etats membres de l'Organisation des Nations unies ont adopté un nouveau programme de développement durable reposant sur 17 objectifs mondiaux (les ODD, Objectifs de développement durable) à atteindre à l'horizon 2030. Parmi eux, le quatrième objectif, garantir à tous l'accès à une éducation de qualité, trouve un écho particulier alors que ces dernières années ont été marquées par de vives attaques à l'encontre de l'institution éducative, notamment dans des régions marquées par la présence de mouvements islamistes radicaux (Afghanistan, Pakistan, Nigeria...).

Victorieuse des deux plus sanglants totalitarismes de son histoire, le nazisme et la dictature soviétique, l'Europe - et plus largement l'Occident- semblait, au début des années 1990, en mesure de promouvoir un nouvel ordre international fondé sur la défense des droits fondamentaux et des libertés humaines. Malheureusement, comme le souligne ici Robert Toulemon, c'est une forme d'anarchie mondiale qui s'en est suivie, dont les manifestations touchent, directement ou indirectement, la plupart des pays du monde.

Après plus de trois siècles d'un système international fondé sur des relations de puissance entre Etats, et tournant pour l'essentiel autour du "vase clos" européen, la situation a radicalement changé à la fin du XXe siècle, avec l'effondrement de l'Union soviétique, l'émergence de grands pays en développement et de nouveaux types d'acteurs, et l'accélération de la mondialisation. Dans ce contexte nettement plus complexe, quelle représentation peut-on se faire aujourd'hui du monde et des relations internationales, en particulier dans leur dynamique de long terme ?

Mise en place en 1949, après la Seconde Guerre mondiale, dans le but de sécuriser le continent européen et de contrer les velléités expansionnistes de l'Union soviétique, l'OTAN a joué son rôle de protection, essentiellement sous garantie des Etats-Unis, pendant près d'un demi-siècle. Mais depuis la fin de la guerre froide et dans le contexte des changements de stratégie des Etats-Unis (en particulier la volonté de faire pivoter leur politique étrangère vers l'Asie), l'organisation actuelle de l'Alliance atlantique pose question.

Pour Liu Zhenya, le président-directeur général de la State Grid Corporation of China (SGCC), cette vision pourrait advenir grâce à l'interconnexion énergétique mondiale (GEl, ou Global Energy lnterconnection). La GEl vise la construction d'un « Internet mondial de l'énergie » à travers l'interconnexion progressive des réseaux d'électricité transfrontaliers et transcontinentaux.

Hiérarchie nouvelle des puissances, modification du fonctionnement du système international, dispersion de la puissance par la multiplication des organisations non étatiques, remise en cause des Etats-nations, guerres civiles transcendant les frontières... : telles sont quelques-unes des caractéristiques du monde tel qu'il va.

Il est bien délicat de se prononcer aujourd'hui sur ce que sera l'évolution des prix de l'énergie et d'envisager la façon dont se transformeront les systèmes de production énergétique. C'est bien ce que confirment ici Rodolphe Greggio et Benon Mofféi, qui se sont intéressés à la façon dont sont élaborées les prévisions énergétiques à long terme et dont la conclusion est qu'en l'état, elles sont vouées à l'échec.

Réconcilié avec Paris, courtisé par l'Amérique d'Obama, l'Etat-voyou autrefois stigmatisé par l'équipe de George Bush est redevenu fréquentable et s'impose comme l'une des clés principales d'un règlement global au Moyen-Orient

L'ancien ministre des Affaires étrangères publie Le Temps des chimères et analyse les crises, les conflits et les chances d'un monde multipolaire.

Ecoeurés par la farce électorale d'où Karzaï sort vainqueur et par le chaos politique dans lequel leur pays reste plongé, les Afghans ne s'intéressent désormais qu'à leur récent ennemi : le virus H1N1.

Un an après son entrée en fonction, Barack Obama a déçu une partie de ses admirateurs. Pourtant son bilan est déjà impressionnant. Malgré l'opposition des parlementaires les plus conservateurs - y compris dans son propre camp ! - et un système politique qui entrave la réforme, le 44e président des Etats-Unis avance étape par étape.

Alors que le monde devient résolument multipolaire, les nouvelles géographies du capitalisme tissent des réseaux qui s'étendent sur toute la planète. Aux commandes de l'économie mondiale, lieux de pouvoir politique, pôles diversifiés de la culture planétaire, de grandes métropoles globales fleurissent aujourd'hui sur tous les continents. Elles ne se réduisent plus à une poignée de villes de l'hémisphère Nord.