Au moment où la crise de l'autorité s'impose comme une évidence, voici un décryptage distancié de la société politique française. A la clef, le député propose comme remède une sorte de pédagogie de l'optimisme. Pour renouer avec la confiance, et donc la croissance.

Eclairage sur la situation de shutdown dans laquelle se trouve les Etats-Unis depuis le 1er octobre 2013, l'administration fédérale ayant partiellement cessé son activité puisque le Congrès n'a pas pu s'entendre sur le vote du budget, et sur l'impossibilité pour la France de se trouver dans une telle situation. En effet, si d'aventure, le fait se produisait, l'exécutif reprendrait la main en gouvernant par décrets comme le lui autorise l'article 45 de la LOLF. Ou en prononçant la dissolution de l'Assemblée.

Le ton est plus déterminé que jamais pour plaider le bon choix européen, recommander de ne pas confondre politique fiscale et protection sociale, ou proposer l'exemple canadien pour la politique d'immigration.

En proposant d'encadrer les primes versées aux traders, le président français a marqué les esprits. Comment se fait-il qu'en Allemagne personne n'en ait eu l'idée avant lui ?

Dans ce troisième volet, du bilan, c'est la politique intérieure de Nicolas Sarkozy qui est passée en revue. La rupture promise a échoué sur un plan : réconcilier la France des banlieues avec le reste du pays.

Les sondages sont mauvais, les affaires s'accumulent et, pour La Repubblica, la scène politique française prend des airs de vaudeville. L'hyperprésident des débuts a laissé place à un pouvoir désinvolte (Corriere della sera). Un pouvoir qui oublie la morale, la loyauté envers le peuple et même le simple bon sens (Neue Zürcher Zeitung).

Eclaboussé par le scandale Bettencourt, Nicolas Sarkozy ne fait que récolté ce qu'il a semé. Tous les éléments de l'affaire étaient en germe dans la fameuse fête du Fouquet's.

Depuis le 30 juillet 2010, date de son discours à Grenoble sur la sécurité et l'immigration, la réputation de Nicolas Sarkozy s'est ternie à l'étranger. Les affaires et surtout les expulsions de Roms n'ont pas arrangé les choses... Dans la presse européenne, l'image de la France, patrie des droits de l'homme, en prend aussi un coup. Revue de détail.

A six mois de la présidentielle, c'est la sinistrose. Rattrapé par la crise de l'euro, le pays pourrait perdre son triple A. La presse allemande reproche à Nicolas Sarkozy de n'être pas parvenu à assainir les finances publiques. Le président aura fort à faire en 2012 pour convaincre qu'il reste lhomme de la situation.

Un an après son élection, l'avenir s'assombrit pour le président français, constate la presse étrangère : d'un côté, la crise économique s'aggrave, de l'autre, les scandales empoisonnent le climat moral et politique.

La grande ″offensive″ présentée le 16 mai 2013 par le président s'appuie sur des mesures déjà proposées par son prédécesseur.

Manuel Valls, le plus populaire des ministres, est pourtant celui qui prône la politique la plus à droite et rappelle étrangement Nicolas Sarkozy.