Le grand emprunt. Pour retrouver avant tout la culture de l'investissement.

Les préfets doivent organiser de vastes débats publics sur l'identité nationale.

Un régime présidentiel pour moins de présidentialisme ?

L'été en pente raide pour le pouvoir, englué dans ce qui menace de devenir affaire d'Etat. Raide aussi pour l'Europe en butte à la rigueur et à des marchés démoralisés.

Marine Le Pen secoue la marmite. Le pétrole et la crise financière ébranlent les espoirs de stabilité.

Il y a huit ans, Pierre Larrouturou expliquait au PS que la crise majeure arrivait. Aujourd'hui, il estime qu'un nouveau tsunami est à nos portes. Mais il a une solution : retrouver les bonnes règles du partage de la valeur ajoutée en faveur des salaires. Ce serait un nouvelle Conférence de Philadelphie, comme en 1944.

La droite en crise, Nicolas Sarkozy espère s'en tirer avec la crise. L'autre, la vraie.

Et pendants ce temps-là, la classe politique se fragilise. Plus que jamais.

La pente vers l'impuissance de l'exécutif gouvernemental et de son bras armé, l'Etat, n'est pas fatale.

Et si l'audace et la radicalité se situaient non pas aux extrêmes mais dans le juste milieu en politique ? A la veille d'un scrutin décisif, il nous est venu l'idée au ″Nouvel Economiste″ de rompre avec la vision binaire du bien et du mal. Et de renouer sans parti pris avec les ″majorités d'idées″ chères à Edgar Faure en ne retenant que ce que le libéralisme et le socialisme avaient de mieux à offrir : l'esprit d'initiative d'un côté, l'esprit d'entraide de l'autre. L'esprit d'un Pierre Mendès-France.